En savoir la date, c'est plaisant
Mille quatre cent quinze, Azincourt
Se souvenir de la date, c'est marrant
Mais c'est la foire à la mémoire
Car Marignan, en fait, c'est quoi?
Contre qui s'est-on battu, et surtout pourquoi?
Voilà la seule question d'importance
Et qui fait réellement recours à l'intelligence
Et défaite ou victoire
Chaque pays en a son miroir
Son Nagasaki ou son Pearl Harbor
Des faits de guerre , que l'intelligence abhorre
Toujours la mémoire répète, l'intelligence innove
Toujours la mémoire reproduit, et jamais vraiment, aucune chose neuve
Voilà pourquoi, c'est une profession de foi
La culture n'est pas intelligente, elle aime les rois
Aucune culture ne sauve de la tyrannie
Car en vérité, seule l'intelligence gratifie
La culture c'est toute une panoplie
Elle peut même s'habiller en hippie
Si la culture a besoin de l'intelligence
L'intelligence n'a pas besoin de la culture
La guerre tolère bien la culture
Aucune guerre ne peut aimer l'intelligence
Les bonnes mémoires sont utilisées
Pour dans les hiérarchies, s'élever
La culture aime séparer
L'intelligence n'est qu'intelligence, elle ne peut diviser
La culture est un discours logique
Qui mène le monde à la trique
La logique de tout discours
Et c'est souvent très lourd
Nous permet de justifier toutes nos mauvaises actions
Nous permet de nous donner de ridicules leçons
Et de faire, de la vie, une malédiction
Le discours logique est une surdité
Il permet de justifier toutes les atrocités
Comme l'argent, la pire de toutes les autorités
L'on ne connaît , vraiment personne
Ni soi-même, encore moins les autres
Et dans cette prétendue connaissance qui raisonne
Tout le monde se vautre
La mémoire sait des choses
Elle définit ce qu'est une rose
L'intelligence ne veut aucune conclusion
Elle se défie de toutes les classifications
La culture tient la révolution en laisse
La culture entretient toutes les détresses
L'intelligence ne va à aucune messe
A la culture, elle montre ses fesses
La culture croit en la révolution du dit
L'intelligence est la révolution du fait
Ce que nous écrivons ou disons, n'est pas intéressant
Le plus souvent, mais pourquoi nous disons ou écrivons, seulement
Car s'il n'y avait pas d'objets gratifiants
Car s'il n'y avait pas d'êtres gratifiants
Dans l'écoulement de nos vies, régit par des dictateurs déments
Dans ce qui fait notre environnement
Nous n'aurions alors plus aucune raison d'agir
Et au plus vite, nous voudrions en finir
Cependant que l'administration des choses
Est de plus en plus d'une torridité démentielle
Dans cette guerre à l'humain, aucune pause
Pour les pauvres, aucune éclaircie dans le ciel
Les punks, dont j'étais, avaient bien raison
Aucun futur, aucun avenir, dans le nazisme planétaire
Dans cet implacable talon de fer
Et s'il y a des quantités de mémoires qui font
Il n'y a qu'une seule intelligence, pour une intégrale transformation
De cela, personne n'est le propriétaire
De ceci, personne n'est le dépositaire
Et même l'anarchie est encore conservatrice
Avec ses grands prêtres et ses livres sacrés
La pensée mise en bocal, est réductrice
Tout, absolument tout, doit être chamboulé!
Le discours logique, est la logique du discours
Voilà pourquoi, l'être humain est complètement sourd
Et l'homme déteste l'homme
Et la femme exècre la femme
Et l'enfant abomine l'enfant
Les mots savent se déguiser
Pour arriver à leur fin
Ignorants, savants, gentils, méchants, distingués, cultivés
Les mots nous mettent dans le pétrin
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"
Thousand five hundred and fifteen, Marignan
In knowknowing the date, it is pleasant
Thousand four hundred and fifteen, Azincourt
To remember the date, it is funny
But it is the fair with the memory
Because is Marignan, in fact, it what?
Against which one fought, and especially why?
Here is the only question of importance
And which makes really recourse to the intelligence
And defeat or victory
Each country has its mirror of it
Its Nagasaki or his Pearl Harbor
Acts of war, that the intelligence detests
Always the memory repeats, the intelligence innovates
Always memory reproduced, and never really, no new thing
For this reason, it is a profession of faith
The culture is not intelligent, it loves the kings
No culture saves tyranny
Because in truth, only the intelligence gratifie
The culture it is a whole panoply
It can even get dressed into hippie
If the culture needs the intelligence
The intelligence does not need the culture
The war tolerates the culture well
No war can like the intelligence
The good memories are used
For in the hierarchies, to rise
The culture likes to separate
The intelligence is only intelligence, it cannot divide
The culture is a logical speech
Who leads the world to the cudgel
The logic of any speech
And it is often very heavy
We allows to justify all our ill deeds
We allows to teach us ridiculous lessons
And to make, of the life, a curse
The logical speech is a deafness
It makes it possible to justify all the atrocities
Like the money, worst of all the authorities
One knows, really nobody
Nor oneself, even less others
And in this alleged knowledge which reasons
Everyone wallows
The memory knows things
It defines what is a pink
The intelligence does not want any conclusion
It is defied of all classifications
The culture holds the revolution leaves some
The culture maintains all the distresses
The intelligence does not go to any mass
With the culture, it shows its buttocks
The culture believes in the revolution of the known as one
The intelligence is the revolution of the fact
What we write or say, is not interesting
Generally, but why we say or write, only
Because if there were no gratifying objects
Because if there were no gratifying beings
In the flow of our lives, governs by dictators demented person
In what makes our environment
We would not have then any more any reason to act
And as fast as possible, we would like to finish some
However that administration of the things
Is more and more of an irrational torridity
In this war with human, any pause
For the poor, any break in the sky
The punks, of which I was, were right well
No future, no future, in the planetary Nazism
In this relentless heel of iron
And if there are quantities of memories which make
There is only one intelligence, for an integral transformation
Of that, nobody is the owner
Of this, nobody is the agent
And even anarchy is still preserving
With its large priests and its crowned books
The thought put out of jar, is reducing
All, absolutely all, must be messed up!
The logical speech, is the logic of the speech
For this reason, the human being is completely deaf
And the man hates the man
And the woman loathes the woman
And the child abhors the child
The words can be disguised
To arrive at their end
Ignoramuses, scientists, nice, malicious, distinguished, cultivated
The words put to us in the kneader
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysician, Stalemate says the guest on “hiway.fr”