Solidarity with Iranian unionists and workers
Iranian state, out of ILO!!
It has been almost one year since Iranian workers and people are fighting the dictatorial regime. Thousands of protesters and activists were arrested and very often tortured. They fight for the fall of the regime but also for winning their unions’ rights. This impulse gave birth to underground or semi-legal unions like Public Transportation Union of Tehran. The Iranian Authorities want to break this democratic impulse.
On Sunday May 9th, the Islamic Iranian authorities executed 5 activists : Ali Heydarian, Farhad Vakili, Shirin Alam-Houli and Mehdi Eslamian but also Farzad Kamangar, previous spokesman of Union of technical teachers of Kurdistan, member of the Human Rights Defense League. These activists suffered under a most savage torture and their trials were a farce. Their execution is used by the regime to set an example, but this bloody strategy did not work.
On May 13th, several underground workers' organizations called for a strike in Iranian Kurdistan to protest against executions and prevent the murder of twenty other activists in danger. This call for strike was a great success in the towns of the province, despite the siege established by the authorities. The regime's security forces tried to prevent protests, hence there were several hours of confrontations in some towns. Many companies, schools and universities were closed in the province. The majority of merchants joined this call.
This mobilization shows that workers and the majority of Iranian people contest the legitimacy and violence of the regime.
International solidarity
But the battle for respecting democratic and union freedoms should not only rest on our Iranian comrades. We believe that French and international unions should join this fight and thus show a true internationalist behaviour.
On June 2nd, the conference of the International Labor Organization will open in Geneva. Several Iranian workers' organizations have asked for many years, that the ILO ban Iran from its list of states taking part in this international institution.
How can we accept that a state that does not respect any union freedom, a state that kills, rapes and tortures union activists can take part in the work of the ILO?
We unionist organizations, ask our unionist representatives at ILO to demand that the dictatorial Iranian state be excluded from this international organization.
First workers organisation who signed this appeal :
Union Départementale CGT des Vosges
Union Locale CGT de Chinon, Union Locale CGT de Saint-Dié des Vosges, Union Locale CGT de Mirecourt, Union Locale CGT d’Epinal
Syndicats : CGT Streit France (Thaon les Vosges), CGT Carrefour Jeuxey , Local Construction CGT 31, CGT Tyco Electronics France SAS (usine de Chapareillan), Syndicat Alternatif des Instituteurs et Professeurs des Ecoles de la Réunion (SAIPER 974), CGT-ADDSEA (Doubs);
Tendance Intersyndicale Emancipation
And French text:
Solidarité avec les syndicalistes et les travailleurs iraniens
Etat iranien, hors de l’OIT !!
Depuis bientôt un an, les travailleurs et la majorité du peuple iranien se battent contre le régime dictatorial. Des milliers de manifestants et de militants ont été arrêtés et bien souvent torturés. Ils luttent pour la chute du régime mais aussi pour obtenir des droits syndicaux. Cet élan donne naissance à des syndicats clandestins ou semi-légaux comme celui des Transports Publics de Téhéran.
Les autorités veulent donc briser cet élan démocratique
Le dimanche 9 mai, les autorités islamiques en Iran ont exécuté 5 militants : Ali Heydarian, Farhad Vakili, Shirin Alam-Houli et Mehdi Eslamian mais aussi Farzad Kamangar ancien porte parole du syndicat des enseignants du technique du Kurdistan, membre de la Ligue de Défense des Droits de l’Homme.
Ces militants ont subi la torture la plus sauvage et ont été jugés dans des conditions caricaturales.
Leur exécution est utilisée par leur régime comme un exemple. Pour autant cette stratégie sanguinaire n’a pas fonctionné.
Le 13 mai plusieurs organisations ouvrières clandestines ont appelé à la grève au Kurdistan iranien pour protester contre ces exécutions et empêcher l’assassinat d’une vingtaine d’autres militants menacés.
Cet appel à la grève a remporté un large succès dans les villes de la province, malgré l’état de siège instauré par les autorités. Les forces de l’ordre de la dictature ont essayé d’empêcher les manifestations, d’où des affrontements de plusieurs heures dans certaines villes. De nombreuses entreprises, écoles et universités étaient fermées dans la province. La majorité des commerçants se sont joints à cet appel
Cette mobilisation démontre que les travailleurs et la majorité du peuple iranien contestent la légitimité et la violence du régime en place.
Solidarité internationale
Mais la bataille pour la respect des libertés démocratiques et syndicales ne doit pas uniquement reposer sur nos camarades iraniens. Nous estimons que les organisations syndicales françaises et internationales doivent se joindre à ce combat et montrer ainsi une véritable démarche internationaliste.
Le 2 juin s’ouvrira à Genève une conférence de l’Organisation Internationale du Travail. Plusieurs organisations ouvrières iraniennes demandent depuis des années à l’OIT d’exclure l’Iran de la liste des Etats participants à cette institution internationale.
Comment accepter qu’un Etat qui ne respecte aucune liberté syndicale, qui assassine, viole et torture les militants syndicaux, puisse participer aux travaux de l’OIT ?
Nous, organisations syndicales, demandons à nos représentants syndicaux à l’OIT d’exiger l’exclusion de l’Etat dictatorial iranien de cette institution internationale
Organisations syndicales signataires (sections syndicales, syndicats, UL,…) :