Trente jours se sont déjà écoulés sur le vote de la charte pour la paix et la réconciliation nationale par la majorité écrasante d’algériens soucieux de recouvrer la paix et la stabilité ,l’heure est maintenant de la proportionner aux effets réels sur le terrain.
Trente jours se sont déjà écoulés sur le vote de la charte pour la paix et la réconciliation nationale par la majorité écrasante d’algériens soucieux de recouvrer la paix et la stabilité ,l’heure est maintenant de la proportionner aux effets réels sur le terrain.
Parmi les résultats immédiats de la charte pour la paix et la réconciliation nationale ,projet initié par le président de la république ,Abdelaziz Bouteflika et soumis le 29 septembre dernier au peuple qui l’a adopté à l’écrasante majorité ,la baisse sensible des actes terroristes et les négociations portant sur l’éventuelle reddition de plusieurs éléments armés sont à déjà mettre dans l’apologie du succès.
C’est ,en effet ,le premier constat qu’il convient de dresser surtout que le paysage politique et sécuritaire est annonciateur d’un heureux présage.
Du nord au sud et de l’est à l’ouest ,les quatre coins du pays enregistrent ces derniers temps un mouvement sans précédent de personnes dont l’action collective vise ni plus ni moins la persuasion des groupes armé à déposer les armes et à ne pas refuser la main de la rahma que leur a tendue les hautes autorités du pays.
Cette action ,quoi que difficile et compliquée , loin d’être un e sinécure d’ailleurs , elle pourrait être porteuse de fruits dans les prochaines semaines si ce n’est dans les prochains jours .
C’est le moins que l’on puisse dire des négociations avec Mokhtar Belmokhtar qui envisagerait de se rendre selon des sources sécuritaires concordantes.
Ses parents ainsi que ses proches se seraient même mis de la partie pour convaincre celui que l’on appelle le renard du désert.
Ce responsable de la zone 9 des salafistes activant dans le grand sud ,une région qu’il connaît parfaitement pour l’avoir écumée , a réussi à tenir dragée haute à tous les services de sécurité qui le traquaient depuis plusieurs années.
Son éventuelle reddition constituera ,à coup sûr ,un grand ouf de soulagement aussi bien pour les services algériens qui lui arracheraient le maximum éléments d’information d’une importance non des moindres dans la lutte anti-terroriste et dans la surveillance du grand désert que pour les services étrangers à la recherche du moindre indice prouvant l’allégeance avec le groupe al Qaida.
Cet effet positif est loin d’être le seul à mettre au chapitre des succès découlant de la démarche réconciliatrice de Bouteflika puisque même l’ex émir du GSPC (groupes salafistes pour la prédication et le combat) Abou hamaza Hassan Hattab en compagnie de plusieurs de ses lieutenants sont sur le point de se rendre et bénéficier des dispositions de la charte.
Déjà en trêve depuis plusieurs semaines ,des dizaines d’éléments salafistes qui occupent actuellement des campements dans les régions de Lakhdaria et Kadiria dans la wilaya de Bouira et fidèles à Hassan Hattab n’attendent que la porte de sortie pour déposer les armes et réintégrer la société à l’instar de ceux de l’AIS (armée islamique du salut) de Madani Mezrag qui les avaient précédés.
Ces redditions corroborant la démarche du président de la république soulagerait à plus d’un titre le peuple algérien qui cherche fébrilement ses marques et qui tournera le dos à la décennie sanglante.
Vraisemblablement ,il n’y aura pas que le dossier du terrorisme qui reste l’apanage de Bouteflika mais aussi d’autres questions à résoudre et en lien direct avec l’histoire de l’Algérie contemporaine.
Il s’agit du cas des familles de harkis sur lequel le premier magistrat du pays a tranché .
En vrai casseur de tabous ,Bouteflika l’avait même déclaré à Oran en marge de sa campagne référendaire le 8 septembre dernier : « nous nous sommes pas comportés avec sagesse à l’égard des enfants et familles des harkis après l’indépendance et les haines que nous avions entretenues depuis tout ce temps nous sont retournées en mal ».
Cette région de l’Oranie a justement accueilli il ya de cela quelques mois seulement les pieds noirs ,en majorité des juifs ,qui étaient en odeur de sainteté avec la région qui les a marqués à jamais.
Le concept de la réconciliation initié par le président Bouteflika est riche de sens puisque le peuple est même appelé à se réconcilier avec lui même et avec son histoire.