Au beau fixe.
Les relations entre l’Algérie et le pays de l’oncle Sam s’améliorent de jour en jour et évoluent de façon progressive.
Au beau fixe.
Les relations entre l’Algérie et le pays de l’oncle Sam s’améliorent de jour en jour et évoluent de façon progressive.
L’Algérie ,étant le premier pays à reconnaître l’indépendance des Etats unis d’Amérique ,alors qu’elle était elle même sous la domination de l’empire ottoman ,semble avoir mis le premier jalon dans le choix judicieux qu’elle a porté sur les bienfaits des libertés démocratiques des individus et des états.
Deux siècles seulement plus tard ,ce choix préférentiel se matérialisera par la chaleur qui caractérise les relations entre les deux pays.
L’Algérie connaîtra le même sort et les Etats unis d’Amérique sera l’un des premiers pays au monde à reconnaître ce pays et à aider son peuple par tous les moyens nécessaires à une vie dans la décence.
Depuis ,le temps a fait bien des choses et le président Abdelaziz Bouteflika à son arrivée au pouvoir au mois d’avril 1999 en a fait le reste.
En effet le président algérien s’est coltiné la difficile tache de faire sortir le pays de son long isolement, d’une dizaine d’années, et de donner un élan nouveau aux relations diplomatiques avec les pays du monde entier en général et des Etats unis d’Amérique en particulier.
La contribution de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme international surtout depuis les attentats du 11 septembre par sa judicieuse expérience dans le domaine a propulsé ce pays dans la cours des " grands " et lui prédestine un rôle catalyseur dans le recouvrement de la paix dans le monde.
D’ailleurs dans l’opération flintock qui s’est déroulée en juin dernier aux confins du désert algérien ,l’armée algérienne a beaucoup pesé dans le décompte de la traque de terroristes dans le désert ,difficultés auxquelles se confrontent chaque jour que dieu fait les services de sécurité des pays voisins.
Ces opérations conjointes en plus de celles les ayant précédées dans la mer Méditerranée il ya de cela quelques mois seulement corroborent la bonne santé des relations bilatérales entre les deux pays et accélère la volonté américaine d’approfondir et de donner un bond qualitatif à ses relations avec l’Algérie.
Déjà ,le volume des échanges commerciaux entre les deux états était de l’ordre de 8,5 milliards de dollars en 2004 ce qui est synonyme d’une avancée considérable et l’ouverture d’une nouvelle chancellerie à El Biar dans la banlieue d’Alger comme l’a déclaré tout récemment l’ambassadeur américain à Alger s’ajoutera au lot de succès .
La réouverture de la section consulaire de l’ambassade américaine à Alger ,fermée depuis mars 1995 ,à partir du 5 novembre donnera ,à coup sûr un élan qualitatif aux relations algeroa-mericaines.
Le centre culturel qui existe déjà depuis plusieurs années s’ajoutera à l’ouverture d’une université dans la capitale algérienne pour peaufiner un lien déjà solide.
En Afrique du nord ,le pays de l’oncle Sam s’est bien implanté à la faveur du renforcement de ses relations avec les pays voisins comme la Tunisie et le Maroc.
Ses bons liens avec l’Algérie lui assurera un rôle géostratégique non des moindres puisque sa contribution à la lutte contre le terrorisme porte de plus en plus ses fruits de par les moyens sophistiqués engagés sur le terrain.
Ce qui manque aujourd’hui ,c’est la liaison aérienne de nature à permettre aux ressortissants algériens établis aux Etats unis de voyager loin des tracas des transit.
Ceci a d’ailleurs toujours été la doléance de la compagnie algérienne Air Algérie soucieux d’assurer à ses milliers de fidèles clients un voyage dans la décence.
Ce n’est pas irréalisable ,bien entendu , si l’on se réfère aux négociations entre les deux pays autour de " open sky " qui permettra aux avions algériens de survoler le ciel américain .
Pour l’instant rien ne filtre sur l’aboutissement de ces négociations, mais tout porte à croire qu’une fin heureuse les sanctionnera puisque la prudence américaine ne trouve son explication que dans le volet sécuritaire en nette amélioration depuis le vote par l’écrasante majorité des algériens du projet de la charte sur la réconciliation nationale et sur la paix.