LUTTE ANTI TERRORISTE
Des experts spécialisés à ALGER.
La capitale algérienne devient cette fin de semaine
la Mecque pour des plus grands experts de la lutte
anti- terroriste à l’occasion de l’inauguration du
centre africain d’études et de recherches sur le
terrorisme dont le siège se trouve à Alger.
Pendant qu’une conférence intergouvernementale
regroupant des représentants de l’union européenne, de
l’OTAN, d’Interpol et des Etats-Unis, s’y tient
mercredi et jeudi,les activité terroristes semblent
connaître un remarquable ralentissement à la lumière
d’une formidable organisation , vigilance et
mobilisation de tous les acteurs chargés de la lutte
contre ce fléau du siècle
Des experts spécialisés à ALGER.
La capitale algérienne devient cette fin de semaine
la Mecque pour des plus grands experts de la lutte
anti- terroriste à l’occasion de l’inauguration du
centre africain d’études et de recherches sur le
terrorisme dont le siège se trouve à Alger.
Pendant qu’une conférence intergouvernementale
regroupant des représentants de l’union européenne, de
l’OTAN, d’Interpol et des Etats-Unis, s’y tient
mercredi et jeudi,les activité terroristes semblent
connaître un remarquable ralentissement à la lumière
d’une formidable organisation , vigilance et
mobilisation de tous les acteurs chargés de la lutte
contre ce fléau du siècle.
C’est ainsi que depuis une semaine une importante
opération anti-terroriste dénommée « nettoyage
terrestre » consistant au quadrillage et pilonnage de
l’axe SERAIDI CHETAIBI OUED EL ANEB dans la région
d’ANNABA dans l’est du pays est menée par les forces
combinées de sécurité.
Cette action de grande envergure marquée par le
déploiement d’importants moyens humains et matériels
vise l’anéantissement des groupes islamistes qui y
sévissent depuis une décennie avec un bilan macabre de
plus d’un millier de morts.
Cette opération « nettoyage terrestre » déclenchée sur
la base d’informations fournies par un habitant de la
région porte de plus en plus des fruits eu égard au
nombre non négligeable de grottes découvertes .
Parallèlement à ces opérations, des émirs les plus
dangereux du GSPC (groupes salafistes pour la
prédiction et le combat) se seraient rendus aux
autorités compétentes en compagnie d’autres
terroristes armés.
Il s’agit entre autres de l’émir KAAKAA (BEN MHIDI) et
de IKRIMA (BROCHE abdelhamid) opérant dans les maquis
de l’est algérien et dont les têtes sont mises à prix
pour une valeur de 500 millions de centimes (5000
dollars).
Une autre action s’inscrivant, cette fois, dans le
cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, a
coïncidé avec l’arrivée en Algérie du ministre
français de l’intérieur DOMINIQUE DE VILLEPIN.
Il s’agit de la chasse aux émigrés clandestins en
provenance de l’Afrique noire qui transitent par une
ville de l’extrême sud algérien TAMANRASSET sur les
frontières du MALI, TCHAD et le NIGER pour joindre
l’Europe.
Signalons aussi que dans le soucis de la sécurité des
citoyens dans la capitale, surtout durant le mois du
ramadhan, le services de police comptent augmenter
leur effectifs et accroître leur vigilance eu égard à
la persistance de la menace terroriste notamment
depuis le fameux accrochages dans un quartier d’Alger
Belcourt.
Pour cette conférence intergouvernementale qu’abrite
la capitale algérienne et qui intervient à quelques
jours seulement après les attentats en Egypte montrant
ainsi, une fois de plus la nécessité d’une coopération
rigoureuse et régulière entre tous les états, elle
sera une occasion opportune pour les participants,
tenus de discuter toutes les modalité efficientes de
lutte contre le terrorisme.
Le nord de l’Afrique et les pays sub-sahariens, le
NIGER, TCHAD, MALI et la MAURITANIE, constituent une
importante bas arrière de la mouvance al QAIDA et ce à
la faveur de la porosité des frontières dans ces pays
qui cherchent fébrilement leur marque, la complicité
de certains responsables locaux la désorganisation et
l’amateurisme des services policiers.
L’infiltration des terroristes et leur implantation
dans les pays sus mentionnés, sera cette semaine
l’objet d’une étude détaillée qui fera naître la
nécessité de constituer un front commun de lutte
contre l’hydre tentaculaire dont les ramifications
dépassent les frontières du continent noir.
Ainsi donc, tous les regards seront braqués sur le
palais des nations (club des pins) qui abrite les
travaux de cette conférence devant aboutir sur une
stratégie efficiente à adopter pour endiguer ce
phénomène en pleine floraison.
Kaci Racelma.