la « non émancipation »de la société algérienne dont
ils dénoncent l »occidentalisation » et la «
laïcisation ».
C’est à la lumière des amendements apportés au code de
la famille, approuvé lors du dernier conseil du
gouvernement tenu le 25 août ,que le mouvement pour
la société pour la paix (M.S.P) ex HAMAS ,principale
vitrine de l’islamisme algérien est sortie de sa «
léthargie »politique pour opposer un niet catégorique
à toute forme de reformes allant dans le sens de
l’émancipation de la société algérienne toujours
renfermée sur elle-même.
Cette branche islamiste a organisé la semaine écoulée
au siège national du parti une conférence autour du
thème « amendements du code de la famille »et à
laquelle ont été invités tous les « érudits »en fith
pour peser de leur poids dans le choix ultime de
l’orientation à donner à l’organisation de la société
algérienne.
Les islamistes toujours hostiles à l’émancipation de
la femme.
Les islamistes algériens continuent de militer pour la « non émancipation »de la société algérienne dont ils dénoncent l »occidentalisation » et la « laïcisation ».
C’est à la lumière des amendements apportés au code de la famille, approuvé lors du dernier conseil du gouvernement tenu le 25 août que le mouvement pour la société pour la paix (M.S.P) ex HAMAS ,principale vitrine de l’islamisme algérien est sortie de sa « léthargie »politique pour opposer un niet catégorique à toute forme de reformes allant dans le sens de l’émancipation de la société lgérienne toujours renfermée sur elle-même.
Cette branche islamiste a organisé la semaine écoulée au siège national du parti une conférence autour du thème « amendements du code de la famille »et à laquelle ont été invités tous les « érudits »en fith pour peser de leur poids dans le choix ultime de l’orientation à donner à l’organisation de la société algérienne.
Le parti de l’ex Hamas a également appelé en renfort des imams, des avocats, des juristes et des symboles de l’islamisme algérien tout comme les universitaires chevronnés dans le domaine.
Le président de l’association des oulémas musulmans algériens ,Abderahmane CHIBANE y était aussi convié dans le but ,bien entendu,de donner un poids crédible et légitime au rejet des amendements du code de la famille tout en s’appuyant sur des versets coraniques et les paroles du prophète mohamed.
Aux yeux de ces islamistes qui se sont déjà opposés opiniâtrement à la reforme du système éducatif défendant les « valeurs islamiques » de la société algérienne ,les propositions d’amendement du code de
la famille s’apparentent à une « déviation » des percepts de l’islam ,devenus le principal referant dans la codification des rapports de la famille algérienne.
Les modifications apportés aux articles liés »au tutorat (ouali) ,au divorce et à la polygamie » semblent déranger à plus d’un titre les figures de proue de cette mouvance islamique MSP qui ne sont pas
allés par le dos de la cueillere pour faire prévaloir le « tort » porté aux valeurs et traditions islamiques algériennes qui régissent les questions de mariage et les conditions de sa dislocation.
A l’unanimité et non sans se reconnaître dans le courant islamiste, les intervenants estiment que la « charia » n’a pas été respectée par les membres de la commission chargée de la réforme du code de la famille ».
C’est ainsi que Abdelmadjid MENASRA, vice président de l’ex Hamas soulignera qu’ »il y’a des amendements qui sont contre l’islam et- incompatibles avec les mœurs des familles musulmanes ».
Selon l’orateur dont la formation siège au gouvernement le mouvement de la société pour la paix n’est pas contre la réforme de ce code dans le sens de la consolidation et de la stabilité de la famille.
Mais l’éventuelle adoption de ce nouveau code « fragilisera » selon lui ,la famille algérienne.
Pour MENASRA ce projet d’amendement du code de la famille obéit à des « pressions des occidentaux qui veulent laïciser la société algérienne et le meilleur moyen pour ce faire c’est de toucher à ses fondements
consacrés par la charia ».
Le vice président de cette formation islamiste selon lequel ces amendements projetés ne sont pas la résultante d’une demande populaire quelconque, « les femmes et les hommes algériens continuent d’admettre
la présence d’un tuteur au mariage et qui n’est nullement une partie dans la prise de décisions des deux conjoints ,d’où la nécessité de recourir au referendum pour jauger l’avis de la majorité des
algériens.
« Dérives graves », « offense à l’islam » , « outrage aux valeurs de la société algérienne fondée sur la religion » et « tentatives de laïcisation de la société orchestrée par l’étranger » sont autant de
mots ayant parsemé le discours d’Ahmed DANE, autre membre de la direction du MSP qui a présidé la rencontre en l’absence d’ABOUDJERRA SOLTANI premier responsable du parti après la mord de MAHFOUD NAHNAH
pour marquer a totale hostilité et désapprobation quant à la réalisation de ce projet.
Les dirigeants de cette mouvance vont jusqu'à accuser les hautes autorités algériennes d’avoir abdiqué devant les pressions des « forces étrangères au pays » et appeler le président BOUTEFLIKA à tenir à ses engagements et à respecter la charia.
Le parti du MSP qui refuse la suppression du tutorat et défend la polygamie ne compte qu’une trentaine de voix dont l’insignifiance est marquante devant les défenseurs de ce projets.
Faut il aussi rappeler que cette formation politique aux convictions douteuses était derrière l’appel au lynchage des journalistes algériens qui se sont rendus en Israël il y’a de cela quelques années.
Ce pole qui a gagné dans ses rangs plusieurs militants du parti dissous (front islamique du salut) reste et restera toujours le défenseur de la régression dans la société algérienne qui se reconnaît das les valeurs orientales aux dépends de sa berbérité .
RACELMA KACI.
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