Actions révolutionnaires à l'occasion du 1er mai
La Nota Comunista | 03.05.2002 23:21
Actions révolutionnaires à l'occasion du 1er mai
Les Brigades révolutionnaires du 1er mai ont simultanément attaqué et joliment redécoré les façades de l'usine de la Whirlpool à Montmagny, du Centre de recrutement des formes armées canadiennes à Québec, du marché d'alimentation IGA-Sobeys-Picard à St-Hyacinthe et d'un bureau d'aide sociale à Montréal.
Le cas de la multinationale Whirlpool est particulièrement édifiant et témoigne éloquemment du sort que le capitalisme réserve encore aujourd'hui aux travailleurs et aux travailleuses. Les dirigeants de la compagnie ont en effet annoncé il y a quelques semaines qu'ils allaient fermer purement et simplement leur usine de fabrication de cuisinières de Montmagny. 500 travailleurs et travailleuses, dont plusieurs ont plus de 20 ans d'ancienneté et qui, pour la plupart, seront condamnéEs au chômage puis à l'aide sociale, se retrouveront dans la rue. Après avoir licencié des centaines d'ouvriers en Italie et fermé son usine suédoise de micro-ondes, Whirlpool vient de décréter la fermeture de son usine d'Amiens en France en même temps que celle de Montmagny - cela, tout juste après avoir annoncé des bénéfices en hausse de 15% à 20% pour le premier trimestre de 2002. Il est clair que pour les capitalistes, les travailleurs et les travailleuses ne sont qu'une marchandise jetable après usage, qu'on peut mettre à la poubelle dès lors que l'exige la course aux profits maximums dans laquelle ils sont engagés.
À St-Hyacinthe, les 49 employéEs du marché d'alimentation IGA-Sobeys-Picard, syndiquéEs a la CSN, ont été misES en lock-out il y a plus de deux ans et demi, le 21 juin 1999, parce qu'elles et ils refusaient la précarité d'emploi et voulaient maintenir leurs droits acquis. Le propriétaire, Raphaël Picard, appuyé par le géant Sobeys, se fout des responsabilités familiales des travailleurs et des travailleuses et veut forcer tout le monde à travailler le soir et les week-ends. On le voit, les capitalistes condamnent les travailleurs et les travailleuses au chômage, et éventuellement à la misère d'un régime d'aide sociale qui les force à se pointer à tous les mois pour quémander un chèque minable qui ne leur permet même pas d'assurer leur survie.
Au Canada comme partout dans le monde, les capitalistes sont à l'offensive pour faire payer la crise de leur système moribond sur le dos des masses exploitées.
Depuis le 11 septembre, l'impérialisme américain tente d'imposer partout sa domination et d'écraser tous les peuples qui osent lui résister. Le gouvernement canadien vendu rampe derrière lui et obéit docilement aux ordres venus de Washington. Déja, l'action de l'armée américaine et de ses alliés a entraîné la mort de plus de 5000 civils en Afghanistan. Présentement, des centaines de milliers de Palestiniennes et de Palestiniens subissent l'occupation et les attaques fascistes et meurtrières de l'armée d'Israël, soutenue par le Canada et les États-Unis. Encore récemment, les États-Unis n'ont même pas hésité à organiser une tentative de coup d'État pour renverser le président élu du Venezuela, simplement parce qu'il refusait de leur obéir aveuglément! Les Brigades révolutionnaires du 1er mai condamnent la guerre impérialiste dirigée par les États-Unis et dénoncent la complicité et la participation honteuse du Canada!
À l'occasion de la journée internationale des travailleurs et des travailleuses, les Brigades révolutionnaires du 1er mai appellent l'ensemble du prolétariat québécois et canadien à s'unir et à intensifier la résistance contre le capitalisme et l'exploitation.
Aux capitalistes et à leurs représentants politiques qui se terrent dans leurs bureaux feutrés et qui se réunissent dans les plus chics endroits - y compris dans les stations de ski, comme ils le feront cet été en Alberta lors du Sommet du G8 - pour tramer intrigues et complots, nous disons: continuez à trembler, notre colère augmente au rythme de l'exploitation que vous nous faites subir, et le jour viendra où votre règne s'écroulera!
Aux flics, aux soldats et aux juges, qui défendent aveuglément leur système, nous disons: rien n'arrêtera la colère des travailleurs et des travailleuses, uniEs et organiséEs, qui avanceront et défonceront une par une les barrières et les clôtures jusqu'au jour de la libération!
Prolétaires, debout! Nous n'avons rien à perdre que nos chaînes, nous avons un monde à gagner!
Les Brigades révolutionnaires du 1er mai
Le 1er mai 2002
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