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L'objectivité n'existe pas

Patrice Faubert | 18.05.2015 09:17 | Culture | World

Tout le monde se croit parfaitement objectif, mais personne ne l'est...

Tous ces gens
Que nous rencontrons
Et à qui, si peu, nous ressemblons
Elle est si multiple la fragmentation
Que leur dire ?
Quoi leur dire ?
Au travail, au bureau, à l'usine, à l'université, au stade, à l'école
En famille, en manifestation, dans les relations, rien ne décolle
On se fait la gueule
A moins de parler rugby
Avec les gens qui s'intéressent au rugby
A moins de parler cinéma
Avec les gens qui s'intéressent au cinéma
On se fait la gueule
A moins de parler de ceci ou de cela
Avec les gens qui s'intéressent à ceci ou cela
Il n'est pas toujours possible de nous éviter
Alors il faut faire semblant, figurer
Religion, politique, sujets qui peuvent fâcher
Sont souvent soigneusement évités
Sinon
L'on ne se fait plus la gueule
Mais l'on se casse la gueule
Tout cela
Ne va pas sans hypocrisie
Mais il en va ainsi
Tous les gens que nous voyons
Par contrainte ou par obligation
Même le copain du copain
Ou autre option, le capital est malin
Dans la famille, c'est encore plus contraint
Nous faisons bonne figure
Pour ne pas nous casser la figure
Pas les mêmes idées
Pas les mêmes affinités
Pas les mêmes sensibilités
Pas les mêmes façons de voir
Car pas les mêmes histoires
C'est tout comme dans la société
Pour moi, toi, elles, eux, ils
Pour les autres, nous sommes pédants ou imbéciles !
Tout autre que soi
Est finalement une énigme
Tout autre que soi
Est une apparition, comme dans un film
Pourtant
Ce sont les mêmes conditionnements
Avec qui nous entoure les mêmes applaudissements
Ou le plus souvent, un même dénigrement
Mais le plus souvent, c'est la réaction du mutuel évitement !
Pas de hasard
Qui de notre ignorance est le bâtard
Tout se lie, tout s'y lit
Comme quand le bâti est pourri
Dans des cités françaises
De quoi l'avoir mauvaise
Et c'est la ville de Clichy
Sous-bois, ô quelle ironie
Octobre 2005, Bouna Traoré ( 15 ans )
Octobre 2005, Zyed Benna ( 17 ans )
Des jeunes qui furent tués
Par la violence policière, encore des policiers
Un synonyme, et la banlieue s'enflamme
Le capital en fait tout un drame
Pourtant
Rien de plus compréhensible
C'est le contraire qui est incompréhensible
Transports inexistants
Des habitations lugubres
Des habitations insalubres
C'est pas vraiment marrant
Discrimination sociale, sélection de classe
Orientation sociale
Selon les besoins du capital
C'est toujours la lutte des classes
Supercherie des missions locales
Relais de la discrimination sociale
Du bruit partout, l'on devient folle, l'on devient fou
C'est comme un tout
Mathématiques de l'émeute
L'émeute des mathématiques
Rien de plus étonnant
Que l'adaptabilité à l'enfer permanent
Dans notre société pourrie
Tout se lie, tout s'y lit
Dans la pensée séparée, tout se vit
Comme l'éruption du Laki
En juin 1783, d'Islande, un volcan
Des répercussions sur toute l'Europe occidentale
Tout est interconnecté, rien de paradoxal
Et de la famine en France
Cela en est une cause, une évidence
Avec le facteur politique et social
Rien de manichéen, ni bien, ni mal
Tout cela
Fit le renversement de la monarchie
Pour la classe émergente de la bourgeoisie
En vérité, pas une, mais des bourgeoisies
Comme l'éruption du Tambora
En Indonésie en 1815, effet jusqu'en Europe, voilà
Pluies diluviennes, année sans été
Temps modifié jusqu'à la prochaine année
Ce fut aussi waterloo
Le dictateur Napoléon et son armée
Ne pouvant se déplacer
Dans un sol embourbé
Enfin, c'est une petite éventualité
Contrairement
A feu ( 1797 - 1851 ) Mary Shelley
Qui à Genève, sous la pluie incessante, s'ennuyait
Cela lui inspira le livre
Et aussi
En défi à de proches amis
Le fameux ( 1816 ) " Frankenstein " d'expérimentation, ivre
Tout se lie, tout s'y lit, tout se relie
Le volcanisme façonne la Terre
Le volcanisme est comme sa mère
Trepps et crises majeures
Tout le reste s'y mélange, c'est mineur
Produits soufrés, ( vitriol ) l'acide sulfurique
Et de longs hivers volcaniques
Le problème de la Terre, c'est l'astroblème
Enfin pour le vivant, pour elle, pas vraiment un problème
Et c'est, en France, Rochechouart-Chassenon, dans le passé
Il y a 200 millions d'années
Avec des traces bien cachées
Un cratère de 20 km
Diamètre estimé de l'astéroïde, 1,5 km
1 million de fois, en puissance
La bombe d'HIroshima ( 1945 ), là, c'était démence
Tout, donc, agit sur tout
Des autres, nous sommes les folles, les fous
Comme la peinture répulsive des bateaux
Contre les algues qui freinent les gros rafiots
Cette tributyltine qui est un poison
Pour huîtres, algues, mais aussi poissons
Avec des changements de sexe
Car la diversité se vexe
Et les êtres humains
A leur tour, vont les manger, tout est en commun !
L'humanité inhumanité
Est maintenant soumise
A toutes les humiliations
A toutes les aliénations
A toutes les fausses contestations
A toutes les comparaisons, donc à toutes les compétitions
Il faudrait une manifestation
Avec un seul slogan
Mais elle serait interdite
Car totalement inédite
Et cela serait la prison
Pour apologie du meurtre
Là, au moins, rien de neutre
Ce slogan serait :
" Pendez-les haut et court "
Détournement du film ( 1968 ) " Pendez-les haut et court "
A tout le personnel politique, il s'adresserait
Mais hélas
Devant les laquais du capital
Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite, du capital
La plupart des gens sont en admiration
Ils et elles feraient les mêmes choses, par imitation
Sans compter toutes les organisations
Qui utilisent et exploitent les militantes et les militants
Pire qu'avec leurs subalternes, les patrons
Tout cela c'est la contre-révolution !
Alors que tout est absolument contestable
Alors que tout est absolument détestable
La plupart des gens sont comme des robots
Automatisés, formatés, conditionnés, plus qu'idiots
Et au fond, toute la ribambelle
C'est moi, toi, ils, eux, elles
Tu n'entres pas dans mon signifiant
Je n'entre pas dans ton signifiant
Nous nous servons des mêmes mots
Pourtant ils nous semblent faux
Après chaque rencontre voulue ou imposée
Que la vie fait, autrement, je ne puis penser
Chacune et chacun dans son coin
Nous éviter pour ne pas nous tuer
Pour ne pas se disputer, comme seul moyen !
Du capital, et de son aberration
Chaque être humain est une représentation
Comme un tout de la fragmentation
Ce qui est aussi propre à chaque parti, à chaque organisation
De l'individu au collectif
Personne n'est jamais lucide ou objectif
Sa propre expérience
Sa propre souffrance
Pourtant de l'humanité entière, une évidence
Tout nous utilise, tout nous jette
Du capital nous sommes les miettes
Tout nous est intérêt et calcul
A toute vraie révolution, l'espèce humaine est ridicule
Nous sommes les marionnettes du capital
Guerre contre soi, guerre contre les autres, c'est infernal
Mais qui le sait vraiment ?
Ne pas y penser, c'est plus reposant
Moins déstabilisant, moins déprimant, moins angoissant
La plupart des gens recherchent la soumission
A l'autorité, aux arts, au sport, à la science, à l'idéologie, à la religion
A la croyance, à la drogue, à cela, à ceci
Ils et elles sont contents d'être soumis
Toutes les béquilles qui nous miment
Contre l'angoisse ou la déprime
Pour que l'apparence frime
Sinon tout est du chinois
Et cela, à personne, ne fait foi !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien (  http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


All these people
We encounter
And that so little, we look like
She is so multiple fragmentation
What about them?
What to tell them?
At work in the office, at the factory, in the university, the stadium, school
Family, manifestation, in relationships, nothing takes off
It is the mouth
Less talk rugby
With people interested in rugby
Less talking cinema
With people who are interested in cinema
It is the mouth
At least talking about this and that
With people who are interested in this or that
It is not always possible to avoid us
So you have to pretend, appear
Religion, politics, topics that may upset
Are often carefully avoided
Otherwise
One is no longer the mouth
But the mouth it is broken
All of this
Is not without hypocrisy
But this is so
All the people we see
By duress or obligation
Even the buddy buddy
Or another option, capital is malignant
In the family, it's even more constrained
We are doing well
To avoid breaking our faces
Not the same ideas
Not the same affinities
Not the same sensitivities
Not the same ways of seeing
Not because the same stories
It's just like in society
To me, you, they, them, they
For the others, we are fools or pedants!
Other than oneself
Is ultimately an enigma
Other than oneself
Is an apparition, like a movie
Yet
These are the same packages
With around us the same applause
Or more often, the same smear
But more often, it is the reaction of avoidance mutual!
No chance
That our ignorance is the bastard
All binds while it reads
Like when the frame is rotten
In French cities
What have bad
And this is the city of Clichy
Undergrowth, oh irony
October 2005, Bouna Traoré (15)
October 2005 Zyed Benna (17 years)
Young people who were killed
By police violence, even police officers
A synonym, and the suburbs ignites
The capital is in a drama
Yet
Nothing is more understandable
The opposite is incomprehensible
Transport nonexistent
Gloomy dwellings
Substandard housing
It's not really funny
Social discrimination, class selection
Social orientation
According to the needs of capital
It is always the class struggle
Trickery of local missions
Social discrimination Relay
Noise everywhere, it goes crazy, it goes crazy
It's like a whole
Mathematics riot
The riot of mathematics
Then wondrous
As adaptability to the permanent hell
In our rotten society
All binds while it reads
In the separate thought, everything lives
Since the eruption of the Laki
In June 1783, Iceland, a volcano
Affects all Western Europe
Everything is interconnected, nothing paradoxical
And famine in France
This is a cause, the obvious
With the political and social factor
Nothing Manichean, neither good nor bad
All of this
Fit the overthrow of the monarchy
For the emerging class of the bourgeoisie
In truth, not one but bourgeoisies
Since the eruption of Tambora
In Indonesia in 1815, indeed to Europe, here
Torrential rains, year without summer
Time changed until next year
It was also waterloo
The dictator Napoleon and his army
Unable to move
Mired in soil
Finally, it is a small event
Contrary
A fire (1797 - 1851) Mary Shelley
Who in Geneva, under the incessant rain, bored
This inspired him the book
And also
In challenge to close friends
The famous (1816) "Frankenstein" experiments, drunk
All binds everything it reads, everything connects
Volcanism is shaping Earth
Volcanism is like his mother
Trepps and major crises
Everything else mixture it is minor
Sulfur products (vitriol) sulfuric acid
And long volcanic winters
The problem of the Earth is the astrobleme
Finally for the living, for her, not really a problem
And it is in France Rochechouart-Chassenon in the past
There are 200 million years
With well hidden traces
A crater 20 km
Estimated diameter of the asteroid, 1.5 kilometers
1 million times, power
The Hiroshima bomb (1945), there was dementia
Everything, therefore, affects all
The other, we are crazy, crazy
As the repulsive painting boats
Against algae that hinder large tubs
This is a poison that tributyltin
For oysters, seaweed, but also fish
With sex changes
Because diversity is upset
And human beings
In their turn, will eat, everything is in common!
Humanity inhumanity
Is now subject
To all the humiliations
In all alienations
In all the false contestations
In all comparisons, so to all competitions
Should an event
With a single slogan
But it would be prohibited
For completely new
And that would be the prison
To apology for murder
There, at least, nothing neutral
This slogan would be:
"Hang'em High"
Misuse of the film (1968) "Hang'em High"
To all politicians, it would address
But alas
Before the lackeys of capital
Far left, left, right, far right, capital
Most people are in awe
They and they would do the same things, by imitation
Besides all organizations
Which use and exploit the militants and activists
Worse than their subordinates, bosses
All this is against the revolution!
While everything is absolutely questionable
While everything is absolutely detestable
Most people are like robots
Automated, formatted, packaged, more qu'idiots
And basically, the whole swarm
It's me, you, they, they, they
You not coming in my signifier
I do not enter into thy meaning
We use the same words
Yet they seem false
After each meeting desired or required
That life is, otherwise I can not think
Each and everyone in his corner
We avoid to not kill us
Not to argue, as the only way!
Of capital, and its aberration
Every human being is a representation
As a whole fragmentation
What is also unique to each party, each organization
From the individual to the collective
No one is ever clear or objective
His own experience
His own suffering
Yet of all humanity, an evidence
All uses us, throws us
Capital we crumbs
While we are calculating interest
To every real revolution, the human species is ridiculous
We are the puppets of capital
Against war itself, war against the others, it is hell
But who really knows?
Do not think about it, it's more relaxing
Less destabilizing, less depressing, less scary
Most people look submission
At the authority, the arts, sports, science, ideology, religion
A belief, to drugs, to this, to this
They and they are happy to be submitted
All crutches that mimic us
Against anxiety or depression
For the sham appearance
Otherwise everything is Chinese
And this, in person, not evidence!


Patrice Faubert (2015) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat told the guest on "hiway.fr"

Patrice Faubert