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Albert Gore, l'imposteur

Joëlle Pénochet | 17.10.2007 21:42 | World

Al Gore, qui se veut aujourd’hui le champion de l’écologie, et qui est encensé par les écologistes et antinucléaires français de tous poils, a pourtant prouvé, pendant huit ans lorsqu’il était vice-président de William Clinton de 1992 à 2000, qu’il n’était pas un écologiste, mais un simple opportuniste.



Albert Gore: l'imposteur

Par Joëlle Pénochet

Le 15 octobre 2007


Al Gore, qui se veut aujourd’hui le champion de l’écologie, et qui est encensé par les écologistes et antinucléaires français de tous poils, a pourtant prouvé, pendant huit ans lorsqu’il était vice-président de William Clinton de 1992 à 2000, qu’il n’était pas un écologiste, mais un simple opportuniste.

Au-delà, il avait voté pour la guerre du Golfe, et participé activement aux guerres nucléaires menées en Iraq et en Yougoslavie.

Voici des extraits d’un article publié dans le trimestriel "Combat-Nature" après l’élection présidentielle américaine de 2000 :

« Bush et Gore »

Ralph Nader a combattu les deux candidats en tant « qu’Hydre à deux têtes » aux ordres des mêmes grosses entreprises, notamment les pétroliers, les constructeurs automobiles, les industries nucléaire, pharmaceutique et agro-alimentaires, les fabricants de cigarettes, les charbonniers et LES COMPAGNIES DE RETRAITEMENT NUCLEAIRES, qui investissent à parts égales sur les deux candidats, dans ce pays où les résultats des urnes dépendent du marketing politique. Après les élections, l’argent est redistribué sous forme de subventions aux généreux donateurs.

Auteur du best-seller « La Terre dans la balance – Ecologie et Esprit humain » (le manifeste des Démocrates en matière de protection de l’environnement, paru en 1992), Albert Gore, devenu vice-président des Etats-Unis, n’a cessé pendant huit ans de renier tous ses engagements, de la réduction des émissions de gaz polluants, au développement de carburants alternatifs, des économies d’énergies et des énergies renouvelables.

Juste après l’élection de 1992, il a donné le feu vert à la construction dans l’Ohio d’une grosse unité d’incinération à laquelle il s’était opposé pendant sa campagne.

Lorsque l’écart de voix s’est resserré avec Georges W. Bush, M. Gore a repris ses habits verts pour dénoncer les « gros pollueurs », notamment les compagnies pétrolières (toutes censées soutenir son rival), occultant ses liens avec l’Occidental Oil Company, dans laquelle sa famille possède près d’un million de dollars, ou l’ARCO, qui finance les conventions du parti démocrate à coup de centaines de millions de dollars.

En 1997, il avait opéré la plus grande privatisation de l’histoire du pays en bradant des terres fédérales aux compagnies pétrolières pour tripler les réserves de l’Occidental. En outre, il comptait ouvrir la Réserve nationale de l’Alaska sur un immense territoire resté vierge, principalement pour le compte de l’ARCO. »

Depuis lors, Albert Gore n’a cessé de démontrer que ses options « écologistes » n’étaient que pures fantaisies.

Le 4 novembre 2000, malgré une forte mobilisation internationale, il a ordonné les premiers forages sur les terres sacrées des Indiens U’wa de Colombie, qui vont entraîner la destruction de l’économie et de la culture locale.

TRES LIE EGALEMENT A L’INDUSTRIE NUCLEAIRE, ET BIEN QUE SE DECLARANT « SCEPTIQUE SUR UN RECHAUFFEMANT CLIMATIQUE », IL VOULAIT REHABILITER CETTE ENERGIE, REPETANT DE FACON INCANTATOIRE, QU’ELLE EST « PROPRE » et que les énergies alternatives sont un leurre.

IL A EGALEMENT PLAIDE POUR LA REALISATION D’UN SURGENERATEUR et a signé en 2000 un accord avec la Russie pour la reconversion du plutonium des armes nucléaires en combustible MOX pour les réacteurs civils, et son stockage souterrain dans d nouveaux sites géologiques. » (Joëlle Pénochet, Combat-Nature, n° 133, mai 2001, pp. 54-57).

Lors d’un discours prononcé au musée sur Tchernobyl à Kiev en juillet 1998, il a a affirmé que « La leçon de Tchernobyl ne remettait pas en cause l’énergie nucléaire en tant que telle. » Selon lui, « l’énergie nucléaire (devait) avoir toute sa place parmi les sources d’énergie » (alors qu’il avait dit le contraire l’année précédente).

En résumé, ce sinistre personnage porte bien son nom…

Et n’oublions pas, que figurent, parmi les prix Nobel de la « Paix », le criminel Henry Kissinger, instigateur (entre autres massacres de la démocratie et des populations civiles), du coup d’Etat du Chili qui installa en 1973 un dictateur qui n’a jamais payé pour ses crimes.

 http://internationalnews.over-blog.com/article-13035537.html
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