GUERRE TOTALE, RADIOLOGIQUE, CHIMIQUE ET ELECTROMAGNETIQUE CONTRE L'IRAQ
Joëlle Pénochet | 18.11.2005 21:40 | Analysis | Anti-militarism | Ecology
Depuis les essais en grandeur nature d’armes à uranium appauvri (UA) dans le Golfe en 1991, chaque nouvelle « guerre » est l’occasion de tester ces armes à des puissances de plus en plus grandes. C’est ainsi que des milliers de tonnes d’UA sont déversées sur Irak par la coalition anglo-américaine depuis 2003. Un véritable génocide se déroule silencieusement en Irak, à une échelle jamais connue à ce jour.
GUERRE TOTALE, RADIOLOGIQUE
CHIMIQUE ET ELECTROMAGNETIQUE CONTRE L’IRAK
par Joëlle Penochet
« Sous forme d’aérosols, l’uranium appauvri contaminera en permanence de vastes régions et détruira doucement le futur génétique des populations vivant dans ces régions où ils trouvent des ressources que les US doivent contrôler pour établir et maintenir leur primauté. » (Leuren Moret, experte internationale des radiations, juillet 2004)
Depuis les essais en grandeur nature d’armes à uranium appauvri (UA) dans le Golfe en 1991, chaque nouvelle « guerre » est l’occasion de tester ces armes à des puissances de plus en plus grandes. C’est ainsi que des milliers de tonnes d’UA sont déversées sur Irak par la coalition anglo-américaine depuis 2003. Un véritable génocide se déroule silencieusement en Irak, à une échelle jamais connue à ce jour.
Un déchet nucléaire utilisé à la façon d’un gaz radioactif pour anéantir le peuple irakien
« (Je suis) fortement favorable à l’utilisation de gaz empoisonné contre les tribus non-civilisées. L’effet moral devrait être bon… et il répandrait une vive terreur. » (Winston Churchill)
Le phantasme des responsables du projet Manhattan de gaz radioactifs capable de détruire les populations ennemies s’est concrétisé cinquante ans plus tard : l’oxyde d’uranium est devenu une arme de destruction massive, utilisée par l’armée de terre, de l’air et la marine contre les populations civiles. Les Irakiens avaient déjà été gazés par les Britanniques, en 1912 et 1925.
L’uranium « appauvri » (UA) est un déchet de l’industrie nucléaire dont l’activité s’accroît au fil du temps, en raison de la formation rapide de sous-produits à vie courte lors de sa désintégration, et de son mélange avec des produits mortifères issus du processus de retraitement (plutonium et uranium 236). Ainsi, son l’activité est quatre mille fois supérieure au seuil réglementaire imposant l’application des règles de radioprotection. En tant que métal lourd (comme le plomb), il est aussi hautement chimiotoxique.
Les armes à l’UA provoquent encore plus de dégâts que les bombes nucléaires utilisées sur le Japon. Les micro-particules d’oxyde d’uranium, à 90% insolubles, vaporisées lors de l’impact des munitions sur leur cible et propagées par les vents et la pluie sur des centaines de kilomètres, ont contaminé les sols, les deux grands fleuves du pays, le Tigre et l’Euphrate, les nappes phréatiques, la végétation, les animaux et toute la chaîne alimentaire. En février 2003, les USA ont refusé par avance tout nettoyage des sites qu’ils pourraient contaminer en Irak. Mais les dommages causés à l’environnement deviennent de toute manière rapidement irréversibles.
La contamination interne peut survenir de trois manières : l’inhalation (la plus dangereuse), l’ingestion de boissons et d’aliments contaminés, et les lésions cutanées. La chimiotoxicité concerne en premier lieu le rein, et la radiotoxicité les poumons. Plus de 75% des microparticules, se regroupent en amas dans les alvéoles pulmonaires d’où elles irradient pendant des années. Selon le PR A. Durakovic, Directeur du département de Médecine nucléaire à l’Université Georgetown de New York et expert auprès du Pentagone, « … transformé en poussière ingérée ou inhalée, (l’UA) est alors plus dangereux qu’aucune toxine connue de la science des hommes. »).
L’UA attaque aussi le cerveau, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques et le système neurologique. Sa dangerosité dépend de sa nature physique et chimique, de l’intensité et de la durée d’exposition, et des sujets contaminés. Ainsi, les enfants représentent la population la plus vulnérable, parce qu’ils concentrent la radioactivité trois ou quatre fois plus que les adultes. Le PR Siegwart-Horst Günther a mis en évidence un collapsus du système immunitaire avec des symptômes analogues à ceux du SIDA, une forte proportion d’infections, d’herpès et de zonas, des dysfonctionnements rénaux, des leucémies, des avortements spontanés et des malformations congénitales. La leucémie est provoquée par l’irradiation des cellules souches du sang par les particules alpha fixées sur la moelle osseuse et certains tissus lymphatiques.
Chaque nouvelle guerre permet une amplification des tests précédents. Alors que les charges contenues dans obus antichars utilisés en 1991 ne dépassaient pas 5 kg, celles des bombes téléguidées déversées sur Irak depuis son invasion en 2003 s’élèvent à plusieurs centaines de tonnes.
Des malformations congénitales monstrueuses et une atteinte au génome
La fixation de l‘UA sur le placenta des femmes enceintes provoque d’horribles malformations congénitales jamais rencontrées ou extrêmement rares. Ainsi, de nombreux enfants naissent hydrocéphales ou sans tête, sans membres, avec des organes manquants (sans yeux, sans nez, sans oreilles, sans cerveau, sans anus...), aveugles, avec de graves anomalies du cœur ou des poumons, ou avec des organes à l’extérieur du corps (cerveau, intestins, estomac…). Chez les bébés irakiens nés en 2002, l’incidence d’anophtalmie (absence d’yeux) a été 250.000 fois plus grande que l’occurrence moyenne. Lorsqu’une femme irakienne vient d’accoucher, ses premières paroles ne sont pas : « c’est une fille ou un garçon ? », mais « mon bébé est-il normal ? ». En outre, les anomalies génétiques s’aggravant généralement d’une génération à l’autre, il faudra plusieurs décennies avant de pouvoir mesurer l’atteinte du génome. La prise de conscience des menaces qui pèsent sur leurs prochaines générations engendre le désespoir des Irakiens.
Les Irakiens condamnés à vivre durant toute leur vie dans une déchetterie radioactive
« Depleted uranium is a warcrime in progress » (PR Doug Rokke)
Les populations victimes des bombardements sont condamnées à vivre durant toute leur vie dans un environnement qui deviendra inexorablement de plus en plus radioactif. Les populations locales sont trop démunies pour se faire traiter, voire pour simplement soulager leurs douleurs. Des hôpitaux irakiens (comme à Fallujah) ont été la cible des bombardements de l’alliance anglo-américaine, et ceux qui subsistent n’ont ni la capacité ni les moyens médicaux d’accueillir et de soigner toutes les victimes. Avant 1990, l’Irak avait les hôpitaux les plus modernes de la région et des médecins de très haut niveau (dont beaucoup ont été mystérieusement assassinés depuis 2003, comme de nombreux scientifiques et journalistes).
Dans un rapport inédit, l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait prévu un excès d’un demi-million de morts en Irak à la suite de l’agression de 1991. La contamination de l’environnement et des populations locales va continuer de s’amplifier. Avant 2003, certaines régions du sud de l’Irak (dont certaines zones horticoles et de cultures irriguées, rares dans ce pays aride) connaissaient déjà une augmentation de 700% des taux de cancers, de 400% du taux de malformations congénitales, et de 350% par an de cas de leucémies, de déficiences immunitaires, de cataractes et de dysfonctionnements rénaux. Pour chaque cas de cancer des tissus comme la leucémie, cinq cas de cancer solide devraient apparaître dans les dix à trente prochaines années
En 1991, huit cents tonnes d’UA avaient été déversées sur l’Irak. Depuis mars 2003, ce sont des milliers, voire des dizaines de milliers de tonnes de ce produit mortifère qui sont répandues sur le pays par les forces occupantes. Cette fois, c’est l’ensemble du pays qui a été touché, en particulier les villes les plus peuplées comme Bagdad, où l’on a relevé des taux de radioactivité jusqu’à deux mille fois supérieurs à la normale en 2003 (de mille à deux mille tonnes d’UA auraient été utilisées durant les attaques contre les forces irakiennes). La quantité de radioactivité relâchée sur l’Irak correspondrait à plus de deux cent cinquante mille fois celle d’Hiroshima (Nichols, 2004). Dans les centres des pays occidentaux, les expériences doivent avoir lieu en milieu confiné, et toute dispersion d’UA dans l’environnement est illicite en Europe. Pourquoi l’uranium « appauvri » devient-il un produit banal lorsqu’il est déversé par centaines de tonnes sur les pays agressés ?
Des milliers de ces projectiles sont disséminés sur les zones bombardées. De nombreux enfants irakiens qui jouent avec les projectiles argentés ou leurs débris radioactifs restés sur le terrain meurent de leucémie, dont la période de latence n’est que de quelques années. Pour le PR Major Doug Rokke, ancien chef du Projet pour l’uranium appauvri au Pentagone, « L’Iraq est une déchetterie toxique. »
Des tests sur l’Irak de toute les nouvelles armes terrifiantes des US
D’autres nouvelles armes de destruction massives auraient été testées en Irak, dont « Moab », la bombe la plus puissante du monde (huit tonnes), l’une des plus meurtrières, qui produit un mini-champignon semblable à celui des bombes nucléaires. Les « mini-nukes » (dont la puissance peut équivaloir plusieurs fois la bombe lâchée sur Hiroshima) La bombe « E » (électromagnétique) qui détruit tous les moyens de communications, peut être utilisée comme un gigantesque four à micro-ondes sur une grande surface, cuisant dans son périmètre d’action tous les êtres vivants comme des poulets (le four à micro-ondes n’étant qu’une application domestique de la version militaire mise au point par Raython).
En outre, des versions « améliorées » de bombes de bombes au napalm (MK77), au plasma (à effet de souffle), au phosphore, à fragmentation (qui peuvent contenir de l’UA), et d’autres nouvelles armes toutes plus terrifiantes les unes que les autres auraient également été testées secrètement (seule l’utilisation de bombes MK77 a été reconnue par les officiels US), ce qui expliquerait le nettoyage total et discret (comprenant l’enlèvement du sol sur plusieurs mètres de profondeur) de certains quartiers de Fallujah (après que la « ville aux cent mosquées » eut été rasée en novembre 2004) et de l’aéroport de Bagdad (en mars 2003), déclarés zones interdites
Tous les types de munitions de la panoplie des armes américaines sont équipés d’UA aujourd’hui, des simples balles aux bombes « intelligentes » guidées par satellites, en passant par les obus, les missiles, et les ogives des bombes dites « bunker busters » (destinées à détruire les bunkers souterrains).
L’OMS complice une fois de plus de « crimes contre l’humanité »
Ce « crime contre l’humanité » se poursuit avec la complicité des organisations des Nations Unies, grâce notamment à l’Accord que l’OMS a été contrainte de signer en 1959 avec l’AIEA, qui lui interdit de traiter des questions de radiation et de santé publique sans l’aval de cette agence des Nations Unies au service du lobby nucléaire. Un rapport explosif de l’OMS réalisé par trois experts des radiations de très haut niveau sur les conséquences sanitaires de l'uranium appauvri sur les populations irakiennes est bloqué depuis 2001. Le Dr. Keith Baverstock, son principal auteur, principal expert de l’OMS sur les radiations pendant onze ans, dénonce cette censure, en expliquant que sa publication aurait au moins permis de limiter l’utilisation de l’UA depuis 2003, et d’obliger les agresseurs de nettoyer les régions contaminées. L’étude, dont le contenu a été finalement révélé par le Sunday Herald, met en évidence les effets carcinogène, tératogène et mutagène de l’UA.
Intensifier la campagne d’information internationale
pour obtenir l’interdiction totale de ces armes illégales selon le droit international
Les gouvernements coupables de ces atrocités maintiennent une chape de plomb sur l’utilisation de leurs armes de destruction massive et ses conséquences, ce qui leur permet de se défausser de la prise en charge des coûts de décontamination des sites bombardés, mais surtout de banaliser dans l’indifférence générale l’usage d’un nouveau type d’armes nucléaires, resté tabou jusqu’à la « Guerre du Golfe ».
Selon le droit international, ces armes sont illégales parce qu’elles infligent des souffrances inutiles, qu’elles sont non discriminantes, causent des atteintes graves et durables à l’environnement et demeurent meurtrières bien après la fin des conflits. Leur utilisation a été condamnée par une résolution des Nations Unies de 1996 et un moratoire sur leur utilisation a été voté en janvier 2001 par le Parlement européen « en appel du principe de précaution ».
Aux côtés de nombreuses personnalités de renommée internationale, comme Rosalie Bertell, épidémiologiste et Ramsey Clark, ancien secrétaire d’état américain à la Justice et avocat international, et de très nombreuses associations à travers le monde, comme en France la CRIIRAD, il est urgent de participer à la campagne en vue de l’interdiction totale de ces armes de destruction massive, du classement de l’uranium appauvri comme « substance radioactive dangereuse », du nettoyage des zones contaminées et de la délivrance de soins médicaux appropriés à tous ceux qui ont été exposés.
Principales Sources : www.stopusa.be, www.electroniciraq.net, www.infowars.com, www.umrc.net,
www.stopnato.org.uk, www.mindfully.org, www.globalresearch.ca, www.dissidentvoice.org, www.vfp92.org/du.html. www.medact.org, www.traprockpeace.org, www.criirad.org, www.iacenter.org, www. uraniumweaponsconference.de, www.grip.org, www.contratom.ch, www.ccnr.org/uranium, www.helencaldicott.com, http://www.onlinejournal.com, www.benjaminforiraq.org, wwww.michelcollon.info
CHIMIQUE ET ELECTROMAGNETIQUE CONTRE L’IRAK
par Joëlle Penochet
« Sous forme d’aérosols, l’uranium appauvri contaminera en permanence de vastes régions et détruira doucement le futur génétique des populations vivant dans ces régions où ils trouvent des ressources que les US doivent contrôler pour établir et maintenir leur primauté. » (Leuren Moret, experte internationale des radiations, juillet 2004)
Depuis les essais en grandeur nature d’armes à uranium appauvri (UA) dans le Golfe en 1991, chaque nouvelle « guerre » est l’occasion de tester ces armes à des puissances de plus en plus grandes. C’est ainsi que des milliers de tonnes d’UA sont déversées sur Irak par la coalition anglo-américaine depuis 2003. Un véritable génocide se déroule silencieusement en Irak, à une échelle jamais connue à ce jour.
Un déchet nucléaire utilisé à la façon d’un gaz radioactif pour anéantir le peuple irakien
« (Je suis) fortement favorable à l’utilisation de gaz empoisonné contre les tribus non-civilisées. L’effet moral devrait être bon… et il répandrait une vive terreur. » (Winston Churchill)
Le phantasme des responsables du projet Manhattan de gaz radioactifs capable de détruire les populations ennemies s’est concrétisé cinquante ans plus tard : l’oxyde d’uranium est devenu une arme de destruction massive, utilisée par l’armée de terre, de l’air et la marine contre les populations civiles. Les Irakiens avaient déjà été gazés par les Britanniques, en 1912 et 1925.
L’uranium « appauvri » (UA) est un déchet de l’industrie nucléaire dont l’activité s’accroît au fil du temps, en raison de la formation rapide de sous-produits à vie courte lors de sa désintégration, et de son mélange avec des produits mortifères issus du processus de retraitement (plutonium et uranium 236). Ainsi, son l’activité est quatre mille fois supérieure au seuil réglementaire imposant l’application des règles de radioprotection. En tant que métal lourd (comme le plomb), il est aussi hautement chimiotoxique.
Les armes à l’UA provoquent encore plus de dégâts que les bombes nucléaires utilisées sur le Japon. Les micro-particules d’oxyde d’uranium, à 90% insolubles, vaporisées lors de l’impact des munitions sur leur cible et propagées par les vents et la pluie sur des centaines de kilomètres, ont contaminé les sols, les deux grands fleuves du pays, le Tigre et l’Euphrate, les nappes phréatiques, la végétation, les animaux et toute la chaîne alimentaire. En février 2003, les USA ont refusé par avance tout nettoyage des sites qu’ils pourraient contaminer en Irak. Mais les dommages causés à l’environnement deviennent de toute manière rapidement irréversibles.
La contamination interne peut survenir de trois manières : l’inhalation (la plus dangereuse), l’ingestion de boissons et d’aliments contaminés, et les lésions cutanées. La chimiotoxicité concerne en premier lieu le rein, et la radiotoxicité les poumons. Plus de 75% des microparticules, se regroupent en amas dans les alvéoles pulmonaires d’où elles irradient pendant des années. Selon le PR A. Durakovic, Directeur du département de Médecine nucléaire à l’Université Georgetown de New York et expert auprès du Pentagone, « … transformé en poussière ingérée ou inhalée, (l’UA) est alors plus dangereux qu’aucune toxine connue de la science des hommes. »).
L’UA attaque aussi le cerveau, les organes reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques et le système neurologique. Sa dangerosité dépend de sa nature physique et chimique, de l’intensité et de la durée d’exposition, et des sujets contaminés. Ainsi, les enfants représentent la population la plus vulnérable, parce qu’ils concentrent la radioactivité trois ou quatre fois plus que les adultes. Le PR Siegwart-Horst Günther a mis en évidence un collapsus du système immunitaire avec des symptômes analogues à ceux du SIDA, une forte proportion d’infections, d’herpès et de zonas, des dysfonctionnements rénaux, des leucémies, des avortements spontanés et des malformations congénitales. La leucémie est provoquée par l’irradiation des cellules souches du sang par les particules alpha fixées sur la moelle osseuse et certains tissus lymphatiques.
Chaque nouvelle guerre permet une amplification des tests précédents. Alors que les charges contenues dans obus antichars utilisés en 1991 ne dépassaient pas 5 kg, celles des bombes téléguidées déversées sur Irak depuis son invasion en 2003 s’élèvent à plusieurs centaines de tonnes.
Des malformations congénitales monstrueuses et une atteinte au génome
La fixation de l‘UA sur le placenta des femmes enceintes provoque d’horribles malformations congénitales jamais rencontrées ou extrêmement rares. Ainsi, de nombreux enfants naissent hydrocéphales ou sans tête, sans membres, avec des organes manquants (sans yeux, sans nez, sans oreilles, sans cerveau, sans anus...), aveugles, avec de graves anomalies du cœur ou des poumons, ou avec des organes à l’extérieur du corps (cerveau, intestins, estomac…). Chez les bébés irakiens nés en 2002, l’incidence d’anophtalmie (absence d’yeux) a été 250.000 fois plus grande que l’occurrence moyenne. Lorsqu’une femme irakienne vient d’accoucher, ses premières paroles ne sont pas : « c’est une fille ou un garçon ? », mais « mon bébé est-il normal ? ». En outre, les anomalies génétiques s’aggravant généralement d’une génération à l’autre, il faudra plusieurs décennies avant de pouvoir mesurer l’atteinte du génome. La prise de conscience des menaces qui pèsent sur leurs prochaines générations engendre le désespoir des Irakiens.
Les Irakiens condamnés à vivre durant toute leur vie dans une déchetterie radioactive
« Depleted uranium is a warcrime in progress » (PR Doug Rokke)
Les populations victimes des bombardements sont condamnées à vivre durant toute leur vie dans un environnement qui deviendra inexorablement de plus en plus radioactif. Les populations locales sont trop démunies pour se faire traiter, voire pour simplement soulager leurs douleurs. Des hôpitaux irakiens (comme à Fallujah) ont été la cible des bombardements de l’alliance anglo-américaine, et ceux qui subsistent n’ont ni la capacité ni les moyens médicaux d’accueillir et de soigner toutes les victimes. Avant 1990, l’Irak avait les hôpitaux les plus modernes de la région et des médecins de très haut niveau (dont beaucoup ont été mystérieusement assassinés depuis 2003, comme de nombreux scientifiques et journalistes).
Dans un rapport inédit, l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait prévu un excès d’un demi-million de morts en Irak à la suite de l’agression de 1991. La contamination de l’environnement et des populations locales va continuer de s’amplifier. Avant 2003, certaines régions du sud de l’Irak (dont certaines zones horticoles et de cultures irriguées, rares dans ce pays aride) connaissaient déjà une augmentation de 700% des taux de cancers, de 400% du taux de malformations congénitales, et de 350% par an de cas de leucémies, de déficiences immunitaires, de cataractes et de dysfonctionnements rénaux. Pour chaque cas de cancer des tissus comme la leucémie, cinq cas de cancer solide devraient apparaître dans les dix à trente prochaines années
En 1991, huit cents tonnes d’UA avaient été déversées sur l’Irak. Depuis mars 2003, ce sont des milliers, voire des dizaines de milliers de tonnes de ce produit mortifère qui sont répandues sur le pays par les forces occupantes. Cette fois, c’est l’ensemble du pays qui a été touché, en particulier les villes les plus peuplées comme Bagdad, où l’on a relevé des taux de radioactivité jusqu’à deux mille fois supérieurs à la normale en 2003 (de mille à deux mille tonnes d’UA auraient été utilisées durant les attaques contre les forces irakiennes). La quantité de radioactivité relâchée sur l’Irak correspondrait à plus de deux cent cinquante mille fois celle d’Hiroshima (Nichols, 2004). Dans les centres des pays occidentaux, les expériences doivent avoir lieu en milieu confiné, et toute dispersion d’UA dans l’environnement est illicite en Europe. Pourquoi l’uranium « appauvri » devient-il un produit banal lorsqu’il est déversé par centaines de tonnes sur les pays agressés ?
Des milliers de ces projectiles sont disséminés sur les zones bombardées. De nombreux enfants irakiens qui jouent avec les projectiles argentés ou leurs débris radioactifs restés sur le terrain meurent de leucémie, dont la période de latence n’est que de quelques années. Pour le PR Major Doug Rokke, ancien chef du Projet pour l’uranium appauvri au Pentagone, « L’Iraq est une déchetterie toxique. »
Des tests sur l’Irak de toute les nouvelles armes terrifiantes des US
D’autres nouvelles armes de destruction massives auraient été testées en Irak, dont « Moab », la bombe la plus puissante du monde (huit tonnes), l’une des plus meurtrières, qui produit un mini-champignon semblable à celui des bombes nucléaires. Les « mini-nukes » (dont la puissance peut équivaloir plusieurs fois la bombe lâchée sur Hiroshima) La bombe « E » (électromagnétique) qui détruit tous les moyens de communications, peut être utilisée comme un gigantesque four à micro-ondes sur une grande surface, cuisant dans son périmètre d’action tous les êtres vivants comme des poulets (le four à micro-ondes n’étant qu’une application domestique de la version militaire mise au point par Raython).
En outre, des versions « améliorées » de bombes de bombes au napalm (MK77), au plasma (à effet de souffle), au phosphore, à fragmentation (qui peuvent contenir de l’UA), et d’autres nouvelles armes toutes plus terrifiantes les unes que les autres auraient également été testées secrètement (seule l’utilisation de bombes MK77 a été reconnue par les officiels US), ce qui expliquerait le nettoyage total et discret (comprenant l’enlèvement du sol sur plusieurs mètres de profondeur) de certains quartiers de Fallujah (après que la « ville aux cent mosquées » eut été rasée en novembre 2004) et de l’aéroport de Bagdad (en mars 2003), déclarés zones interdites
Tous les types de munitions de la panoplie des armes américaines sont équipés d’UA aujourd’hui, des simples balles aux bombes « intelligentes » guidées par satellites, en passant par les obus, les missiles, et les ogives des bombes dites « bunker busters » (destinées à détruire les bunkers souterrains).
L’OMS complice une fois de plus de « crimes contre l’humanité »
Ce « crime contre l’humanité » se poursuit avec la complicité des organisations des Nations Unies, grâce notamment à l’Accord que l’OMS a été contrainte de signer en 1959 avec l’AIEA, qui lui interdit de traiter des questions de radiation et de santé publique sans l’aval de cette agence des Nations Unies au service du lobby nucléaire. Un rapport explosif de l’OMS réalisé par trois experts des radiations de très haut niveau sur les conséquences sanitaires de l'uranium appauvri sur les populations irakiennes est bloqué depuis 2001. Le Dr. Keith Baverstock, son principal auteur, principal expert de l’OMS sur les radiations pendant onze ans, dénonce cette censure, en expliquant que sa publication aurait au moins permis de limiter l’utilisation de l’UA depuis 2003, et d’obliger les agresseurs de nettoyer les régions contaminées. L’étude, dont le contenu a été finalement révélé par le Sunday Herald, met en évidence les effets carcinogène, tératogène et mutagène de l’UA.
Intensifier la campagne d’information internationale
pour obtenir l’interdiction totale de ces armes illégales selon le droit international
Les gouvernements coupables de ces atrocités maintiennent une chape de plomb sur l’utilisation de leurs armes de destruction massive et ses conséquences, ce qui leur permet de se défausser de la prise en charge des coûts de décontamination des sites bombardés, mais surtout de banaliser dans l’indifférence générale l’usage d’un nouveau type d’armes nucléaires, resté tabou jusqu’à la « Guerre du Golfe ».
Selon le droit international, ces armes sont illégales parce qu’elles infligent des souffrances inutiles, qu’elles sont non discriminantes, causent des atteintes graves et durables à l’environnement et demeurent meurtrières bien après la fin des conflits. Leur utilisation a été condamnée par une résolution des Nations Unies de 1996 et un moratoire sur leur utilisation a été voté en janvier 2001 par le Parlement européen « en appel du principe de précaution ».
Aux côtés de nombreuses personnalités de renommée internationale, comme Rosalie Bertell, épidémiologiste et Ramsey Clark, ancien secrétaire d’état américain à la Justice et avocat international, et de très nombreuses associations à travers le monde, comme en France la CRIIRAD, il est urgent de participer à la campagne en vue de l’interdiction totale de ces armes de destruction massive, du classement de l’uranium appauvri comme « substance radioactive dangereuse », du nettoyage des zones contaminées et de la délivrance de soins médicaux appropriés à tous ceux qui ont été exposés.
Principales Sources : www.stopusa.be, www.electroniciraq.net, www.infowars.com, www.umrc.net,
www.stopnato.org.uk, www.mindfully.org, www.globalresearch.ca, www.dissidentvoice.org, www.vfp92.org/du.html. www.medact.org, www.traprockpeace.org, www.criirad.org, www.iacenter.org, www. uraniumweaponsconference.de, www.grip.org, www.contratom.ch, www.ccnr.org/uranium, www.helencaldicott.com, http://www.onlinejournal.com, www.benjaminforiraq.org, wwww.michelcollon.info
Joëlle Pénochet
e-mail:
joellehpenochet@voila.fr
Homepage:
http://www.iraqtual.com
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Babelfish translation
19.11.2005 19:53
ALL-OUT WAR, RADIOLOGICAL CHEMICAL AND ELECTROMAGNETIC AGAINST IRAQ
by Joelle Penochet
"In the form of aerosols, the depleted uranium will contaminate vast areas permanently and will gently destroy future the genetics of the populations living in these areas where they find resources that the US ones must control to establish and maintain their primacy" (Leuren Moret, expert international of radiations, July 2004)
Since the tests in natural size of weapons with uranium depleted (UA) in the Gulf in 1991, each new "war" is the occasion to test these weapons with increasingly large powers. Thus thousands of tons of UA are poured on Iraq by the Anglo-American coalition since 2003. A true genocide is held silently in Iraq, on a scale never known to date.
A nuclear waste used with the way of a radioactive gas to destroy the Iraqi people
"(I am) strongly favorable to the use of gas poisoned against the not-civilized tribes. The moral effect should be good... and it would spread a sharp terror "(Winston Churchill)
The phantasm of the persons in charge for the Manhattan project of radioactive gas able to destroy the enemy populations was concretized fifty years later: the uranium oxide became a weapon of massive destruction, used by the Army, air and navy against the civil populations. The Iraqis had already been gazés by the British, in 1912 and 1925.
"impoverished" uranium (UA) is a waste of the nuclear industry whose activity increases with the wire of time, because of the fast formation of by-products with short life at the time of its disintegration, and its mixture with products mortifères resulting from the process of reprocessing (plutonium and uranium 236). Thus, the its activity is four thousand times higher than the lawful threshold imposing the application of the rules of protection against radiation. As a heavy metal (like lead), it is also highly chimiotoxic.
The weapons with the UA cause even more damage than the nuclear bombs used on Japan. The uranium oxide microparticles, to insoluble 90%, vaporized at the time of the impact of the ammunition on their target and propagated by the winds and the rain on hundreds of kilometers, contaminated the grounds, the two large rivers of the country, the Tiger and Euphrate, the ground water, the vegetation, the animals and all the food chain. In February 2003, the USA refused by advance any cleaning of the sites which they could contaminate in Iraq. But the damage caused with the environment becomes quickly irreversible in any case.
The internal contamination can occur in three manners: the inhalation (most dangerous), the ingestion of drinks and contaminated food, and lesions cutaneous. The chimiotoxicity initially relates to the kidney, and the radiotoxicity the lungs. More than 75% of the microparticles, gather in cluster in the air cells from where they irradiate during years. According to PR A. Durakovic, Director of the department of Nuclear medicine at the Georgetown University of New York and expert near the Pentagon, "... transformed into introduced or inhaled dust, (the UA) is then more dangerous than any known toxin of the social science").
The UA tackles also the brain, the bodies reproductive, the thyroid one, the muscles, the ganglia lymphatic and the neurological system. Its dangerosity depends of its physical and chemical nature, the intensity and the exposure time, and the contaminated subjects. Thus, the children represent the most vulnerable population, because they concentrate the radioactivity three or four times more than the adults. PR Günther Siegwart-Horst highlighted a collapse of the immune system with symptoms similar to those of the AIDS, a strong proportion of infections, herpeses and shingles, dysfunctions renal, leukaemias, miscarriages and congenital malformations. Leukaemia is caused by the irradiation of the cells stocks of blood by the particles alpha fixed on osseous marrow and certain lymphatic fabrics.
Each new war allows an amplification of the preceding tests. Whereas the loads contained in anti-tank shells used in 1991 did not exceed 5 kg, those of the radio-controlled bombs poured on Iraq since its invasion of 2003 rise to several hundred tons.
Monstrous congenital malformations and an attack with the genome
The fixing of l`UA on the placenta of the pregnant women causes horrible congenital malformations ever met or extremely rare. Thus, from many children are born hydrocéphales or without head, without members, with missing bodies (without eyes, nose, ears, brain, anus...), blind men, with serious anomalies of the c?ur or lungs, or with bodies outside the body (brain, intestines, stomach...). At the Iraqi babies born in 2002, the incidence of anophtalmy (absence of eyes) was 250.000 times larger than the average occurrence. When an Iraqi woman has just been confined, its first words are not: "it is a girl or a boy? ", but" is my baby normal? ". Moreover, the genetic anomalies generally worsening from one generation to another, it will take several decades before being able to measure the attack of the genome. The awakening of the threats which weigh on their next generations generates the despair of the Iraqis.
Iraqis condemned to live during all their life in a radioactive dechettery
"Depleted uranium is has warcrime in progress" (PR Doug Rokke)
The populations victims of the bombardments are condemned to live during all their life in an environment which will become unrelentingly increasingly radioactive. The local populations are stripped too much to be made treat, even for simply relieving their pains. Iraqi hospitals (as in Fallujah) were the target of the bombardments of Anglo-American alliance, and those which remain have neither the capacity nor the medical means to accomodate and look after all the victims. Before 1990, Iraq had the most modern hospitals of the area and the doctors of very high level (of which much was mysteriously assassinated since 2003, like many scientists and journalists).
In a new report/ratio, International Atomic Energy Agency (IAEA) had envisaged an excess of a half-million died in Iraq following the aggression of 1991. The contamination of the environment and the local populations will continue to develop. Before 2003, certain areas of the south of Iraq (whose certain horticultural zones and irrigated cultures, rare in this arid country) knew already an increase of 700% of the rates of cancers, 400% of the rate of congenital malformations, and 350% per annum of case of leukaemias, deficiencies immunizing, renal cataracts and dysfunctions. For each case of cancer of fabrics like leukaemia, five cases of solid cancer should appear in the ten to thirty next years
In 1991, eight hundred tons of UA had been poured on Iraq. Since March 2003, they are thousands, even tens of thousands of tons of this product mortifère which are widespread on the country by the occupying forces. This time, it is the whole of the country which was touched, in particular the cities most populated like Baghdad, where one belonged to the rates of radioactivity up to two thousand times superiors with the normal in 2003 (from thousand to two thousand tons of UA would have been used during the attacks against the Iraqi forces). The quantity of radioactivity slackened on Iraq would correspond to more than two hundred and fifty thousand times that of Hiroshima (Nichols, 2004). In the centers of the Western countries, the experiments must take place in confined surroundings, and any dispersion of UA in the environment is illicit in Europe. Why "impoverished" uranium become does a banal product when it is poured per hundreds of tons on the attacked countries?
Thousands of these projectiles are disseminated on the bombarded zones. Many Iraqi children who play with the silver plated projectiles or their radioactive remains remained on the ground die of leukaemia, of which the latency period is only a few years. For PR Major Doug Rokke, former chief of the Project for uranium depleted with the Pentagon, "Iraq is a toxic dechettery"
Tests on Iraq of all new weapons terrifying of the US one
Other new massive weapons of destruction would have been tested in Iraq, of which "Moab", the most powerful bomb of the world (eight tons), one of most fatal, which produces a mini-mushroom similar to that of the nuclear bombs. The "minis-nukes" (whose power can be equivalent several times the bomb released on Hiroshima) the bomb "E" (electromagnetic) which destroys all the means of communication, can be used like a gigantic microwawe oven on a great surface, cooking in its perimeter of action all the alive beings like chickens (the microwawe oven being only one domestic application of the military version developped at the point by Raython).
Moreover, of the versions "improved" of bombs of napalm bombs (MK77), with plasma (for purpose of blast), with phosphorus, fragmentation (which can contain UA), and other new weapons all more terrifying the ones that the others would also have been tested secretly (only the use of bombs MK77 was recognized by the official US ones), which would explain the total and discrete cleaning (including/understanding the removal of the ground on several meters of depth) of certain districts of Fallujah (after the "city with the hundred mosques" had been shaven in November 2004) and of the airport March 2003), declared closed areas
All the types of ammunition of the panoply of the American weapons are equipped with UA today, the simple balls to the "intelligent" bombs guided by satellites, while passing by the shells, the missiles, and the warheads of the bombs known as "bunker busters" (intended to destroy the underground bunkers).
WHO accessory once more to "crimes against humanity"
This "crime against humanity" continues with the complicity of the organizations of the United Nations, thanks in particular to the Agreement that WHO was forced to sign in 1959 with the IAEA, which prohibits to him to treat questions of radiation and public health without the downstream of this agency of the United Nations with the service of the nuclear lobby. An explosive report/ratio of WHO realized by three experts of radiations of very high level on the medical consequences of uranium depleted on the Iraqi populations is blocked since 2001. Dr. Keith Baverstock, his principal author, the expert main thing of WHO on radiations during eleven years, denounces this censure, by explaining that its publication would have at least made it possible to limit the use of the UA since 2003, and to oblige the attackers to clean the contaminated areas. The study, whose contents were finally revealed by Sunday Herald, highlights the effects carcinogenic, teratogenic and mutagen of the UA.
To intensify the international information campaign
to obtain the total prohibition of these illegal weapons according to the international law
The guilty governments of these atrocities maintain a lead cover on the use of their weapons of massive destruction and its consequences, which enables them to true assumption of responsibility of the costs of decontamination of the bombarded sites, but especially to standardize in the general indifference the use of a new type of nuclear weapons, remained taboo to the "War of the Gulf".
According to the international law, these weapons are illegal because they inflict useless sufferings, that they are nondiscriminating, cause serious and durable attacks with the environment and remain fatal well after the end of the conflicts. Their use was condemned by a resolution of the United Nations of 1996 and one moratorium on their use was voted in January 2001 by the European Parliament "in call of the principle of precaution".
At the sides of many personalities of international fame, like Rosalie Bertell, epidemiologist and Ramsey Clark, former American association and Secretary of State to Justice and international lawyer, very many throughout the world, as in France the CRIIRAD, it is urgent to take part in the countryside for the total prohibition of these weapons of massive destruction, of the classification of uranium depleted like "dangerous radioactive substance", of the cleaning of the contaminated zones and the delivery of medical care adapted with all those which were exposed.
Principal Sources: www.stopusa.be, www.electroniciraq.net, www.infowars.com, www.umrc.net,
www.stopnato.org.uk, www.mindfully.org, www.globalresearch.ca, www.dissidentvoice.org, www.vfp92.org/du.html. www.medact.org, www.traprockpeace.org, www.criirad.org, www.iacenter.org, www uraniumweaponsconference.de, www.grip.org, www.contratom.ch, www.ccnr.org/uranium, www.helencaldicott.com, http://www.onlinejournal.com, www.benjaminforiraq.org, wwww.michelcollon.info
anglophone
Homepage: http://babelfish.altavista.com/babelfish/trurl_pagecontent?lp=fr_en&url=http%3A%2F%2Fwww.indymedia.org.uk%2Fen%2F2005%2F11%2F328086.html
a uranium link for you all
20.11.2005 00:19
sceptic