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un reve illusoire

Racelma kaci | 11.09.2004 20:45 | Analysis


Projet d’édification du MAGHREB ARABE.
Un espoir illusoire.
L’Algérie et son voisin de l’ouest ne se sont, en
réalité, jamais entendus depuis l’année 1975, date de
l’annexion du SAHARA OCCIDENTAL par l’armée marocaine.
Derrière, donc , les larges sourires que les
officiels des deux pays frères ennemis offrent aux
téléspectateurs se cache beaucoup d’arrière pensée
,d’hypocrisie et une haine mal contenue qui s’exprime
parfois les coups de gueule et parfois par la presse
interposée.

Ce grand malentendu historique lié directement à
l’affaire du SAHARA OCCIDENTAL, necessite la
stabilisation du « mercure »pour ne pas tourner au
drame puisqu’il suffit dans certains cas d’une
malencontreuse déclaration aussi bien au Maroc qu’en
Algérie pour que l’avenir su grand Maghreb arabe
balance d’un coté comme de l’autre.
En effet après la suppression de façon unilatérale du
« fameux »visa imposé pour les algériens désirant se
rendre au royaume chérifien et ce à l’occasion du
cinquième anniversaire de la succession au trône du
roi Mohamed V ,les autorité algériennes ,au lieu
d’en faire de même ont préféré opter pour
l’indifférence et le maintien de la fermeture de la
frontière terrestre entre les deux pays jusqu'à nouvel
ordre.
Cette procédure de visa a vu le jour en
1994 lors des attentats de Marrakech dans lesquels les
responsables marocains ont ouvertement accusé les
services secrets algériens ce qu’Alger a vite
démenti en procédant à la fermeture de la frontière.
C’est « étonnant »,a déclaré une source autorisée les
premiers jours de la suppression du visa pour les
algériens.
Quelques jours plus tard, le gouvernement algérien
passera à la vitesse supérieure pour réitérer sa
position vis-à-vis du Maroc qu’il accuse de saborder
tout effort visant à rebâtir le bon voisinage sur de
bonnes bases.
En montant au créneau le ministre algérien des
affaires étrangères mettra en exergue la position
officielle de l’Algérie sur le dossier du Sahara
occidental et rejettera dans une déclaration
officielle « l’offre de paix » proposé par le ministre
français des affaires étrangères MICHEL BARNIER et le
premier ministre espagnol RODRIGUEZ ZAPATERO, sous
forme d’une discussion directe entre Alger et rabat
sur l’avenir du sahara.
Le chef de la diplomatie algérienne Abdelaziz
BELKHADEM a déclaré à la télévision algérienne que
l’Algérie « ne se plie pas à un quelconque chantage ou
une autre pression ».
Les responsables algériens qui accusent le Maroc de
tourner le dos à la légalité internationale à travers
ses tergiversations et sa volonté de chercher des
voies de règlements du conflit sahraouie loin des
projecteurs des nations unies montrent un profond
attachement à la question de décolonisation.
« l’Algérie réaffirme de façon la plus solennelle
qu’elle ne peut et ne veut en aucun cas se substituer
au front Polisario représentant légitime et exclusif
du peuple sahraoui et que toute tentative dans ce sens
ne’ fera que retarder la paix au Sahara occidental et
conduire à l’impasse ».
Déjà le président Abdelaziz BOUTEFLIKA avait envoyé
le 3 août au secrétaire général de l’ONU un message
dans lequel il a fait montre de son attachement
profond au plan BAKER pour le Sahara et au referendum
d’auto détermination.


Projet d’édification du MAGHREB ARABE.
Un espoir illusoire.
L’Algérie et son voisin de l’ouest ne se sont, en
réalité, jamais entendus depuis l’année 1975, date de
l’annexion du SAHARA OCCIDENTAL par l’armée marocaine.
Derrière, donc , les larges sourires que les
officiels des deux pays frères ennemis offrent aux
téléspectateurs se cache beaucoup d’arrière pensée
,d’hypocrisie et une haine mal contenue qui s’exprime
parfois les coups de gueule et parfois par la presse
interposée.

Ce grand malentendu historique lié directement à
l’affaire du SAHARA OCCIDENTAL, necessite la
stabilisation du « mercure »pour ne pas tourner au
drame puisqu’il suffit dans certains cas d’une
malencontreuse déclaration aussi bien au Maroc qu’en
Algérie pour que l’avenir su grand Maghreb arabe
balance d’un coté comme de l’autre.
En effet après la suppression de façon unilatérale du
« fameux »visa imposé pour les algériens désirant se
rendre au royaume chérifien et ce à l’occasion du
cinquième anniversaire de la succession au trône du
roi Mohamed V ,les autorité algériennes ,au lieu
d’en faire de même ont préféré opter pour
l’indifférence et le maintien de la fermeture de la
frontière terrestre entre les deux pays jusqu'à nouvel
ordre.
Cette procédure de visa a vu le jour en
1994 lors des attentats de Marrakech dans lesquels les
responsables marocains ont ouvertement accusé les
services secrets algériens ce qu’Alger a vite
démenti en procédant à la fermeture de la frontière.
C’est « étonnant »,a déclaré une source autorisée les
premiers jours de la suppression du visa pour les
algériens.
Quelques jours plus tard, le gouvernement algérien
passera à la vitesse supérieure pour réitérer sa
position vis-à-vis du Maroc qu’il accuse de saborder
tout effort visant à rebâtir le bon voisinage sur de
bonnes bases.
En montant au créneau le ministre algérien des
affaires étrangères mettra en exergue la position
officielle de l’Algérie sur le dossier du Sahara
occidental et rejettera dans une déclaration
officielle « l’offre de paix » proposé par le ministre
français des affaires étrangères MICHEL BARNIER et le
premier ministre espagnol RODRIGUEZ ZAPATERO, sous
forme d’une discussion directe entre Alger et rabat
sur l’avenir du sahara.
Le chef de la diplomatie algérienne Abdelaziz
BELKHADEM a déclaré à la télévision algérienne que
l’Algérie « ne se plie pas à un quelconque chantage ou
une autre pression ».
Les responsables algériens qui accusent le Maroc de
tourner le dos à la légalité internationale à travers
ses tergiversations et sa volonté de chercher des
voies de règlements du conflit sahraouie loin des
projecteurs des nations unies montrent un profond
attachement à la question de décolonisation.
« l’Algérie réaffirme de façon la plus solennelle
qu’elle ne peut et ne veut en aucun cas se substituer
au front Polisario représentant légitime et exclusif
du peuple sahraoui et que toute tentative dans ce sens
ne’ fera que retarder la paix au Sahara occidental et
conduire à l’impasse ».
Déjà le président Abdelaziz BOUTEFLIKA avait envoyé
le 3 août au secrétaire général de l’ONU un message
dans lequel il a fait montre de son attachement
profond au plan BAKER pour le Sahara et au referendum
d’auto détermination.
Dans un message adressé à l’occasion de la
commémoration à ORAN (ville de l’ouest du pays)du
double anniversaire du 20 août (date de l’organisation
et de l’orientation de la guerre de libération contre
l’occupant français ) et lu par le ministre des
moudjahiddines Mohamed chérif ABBAS ,le président
BOUTEFLIKA a réaffirmé la disponibilité de l’Algérie
à « la construction du grand Maghreb arabe et à
établir des relations plus fortes avec le royaume du
Maroc frère »
A l’occasion du 5eme anniversaire de la succession du
roi Mohamed Vau trône ,BOUTEFLIKA a adressé un message
à ce dernier montrant la disponibilité de l’Algérie à
œuvrer pour l’entente et le bon voisinage.
« Je voudrais réitérer à votre majesté mon souci
permanent ²de poursuivre notre action commune pour
raffermir les liens de fraternité et de bon voisinage
de solidarité et de coopération afin de jeter les
bases indispensables à la consécration de relations
bilatérales exemplaires » écrit il en ajoutant « la
solution des problèmes auxquels fait face le Maghreb
arabe réside dans la mise en œuvre d’une vision claire
et judicieuse qui prenne en compte les exigences de
l’avenir ».
Là le président algérien ne veut nullement reculer
d’un iota sur la question sahraouie qui reste le point
de discorde entre les deux pays voisions.
« Le Maghreb arabe ne peut atteindre ses objectifs et
réaliser son intégration tant que le processus de
décolonisation au Sahara occidental ne sera pas
conforme aux résolutions des nations unies et du
conseil de sécurité relative à cette question ».
C’est en quelques sortes une remise des pendules
l’heure quant à l’équivoque qui entoure les relations
algero marocaines tributaires de la solution au
problème sahraoui.
La conviction de BOUTEFLIKA exprimée d’ailleurs dans
un message adressé au secrétaire général de l’ONU en
date du 3 août s’articule autour d’un fait que « la
solution du conflit du Sahara occidental réside dans
le stricte respect de la charte des nations unies
notamment en ce qui concerne le droit des peuples à
l’auto détermination sans porter atteinte à leur
dignité ».
Cette position solide s’apparente à une réponse au
ministre marocain des affaires étrangères et de la
coopération Mohamed BENAISSA qui s’est exprimé
récemment dans les colonnes de la presse marocaine
affirmant que « toute négociation avec le Polisario
conduirait àç la balkanisation de l’Afrique et que le
Maroc ne peut entreprendre une solution qui pourrait
encourager les mouvements sécessionnistes puisqu’il ne
s’agit pas seulement du front Polisario ».
La construction du grand Maghreb arabe tributaire du
processus de décolonisation au Sahara occidental ne
pourra qu’être renvoyé aux calendes grecques tant que
les deux pays voisins qui en disputent l’hégémonie ne
lâchent pas du lest.


Racelma kaci
- e-mail: kracelma@yahoo.fr
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