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Une manipulation peut en cacher une autre

Christopher Marcus | 05.08.2001 20:44

Is it possible that somebody translate this text to english and german ? I don't speek english...

Communiqué du Activ Directiv Directional particul-Cuciliabulum revolutionari (ADDP-CR) au sujet des événements de Gènes Italie.

Une manipulation peut-en cacher une autre.

Les violences à Gènes seraient le fruit de manipulations. Dans une moindre
mesure c'est certainement vrai. Mais la violence politique ne peut
s'expliquer par la seule manipulation. Si certains éléments étaient des
provocateurs, cela était, sans doute, essentiellement accessoire et rien ne
dit, qu'au passage, «on» ne souhaitait pas que cela soit vu.
Depuis quelques année déjà, les réunions internationales (G8, OMC, etc.)
sont perturbées par un mouvement à double facette : pacifiste d'une part et
violent d'autre part. Le mouvement anti-globalisation libérale développe un
pôle de contradiction politique ; et d'autre part, la sécurité des chefs
d'Etats et de leurs représentants est de plus en plus problématique. Le
discours politique qui leur est opposé est lui aussi mondialisé ; et des
émeutiers doués de stratégie viennent secouer ces messieurs jusqu'à leur
porte.
Il y a donc une diversité de mouvements politiques et les formes d'action
des manifestants sont elles aussi diverses. Une stratégie de répression,
devrait donc prendre en compte ces divers éléments.
Au vu de cela, la répression violente de la police des manifestants
pacifiste peut s'analyser comme composante d'une stratégie de guerre
psychologique. Terroriser, influer et discréditer.
Les premiers résultats visibles de cette répression sont la peur, les prises
de positions médiatiques contre la violence des émeutiers - désignée comme
responsable de celle de la police - et la discréditation de ces même
émeutiers.
C'est un coup de maître qui est porté contre les différentes composantes du
mouvement anti-globalisation libérale.
Dans l'épisode de la seconde guerre mondiale, outre celle des otages
utilisée par les nazis et les fascistes, une autre pratique consistait à
faire passer un membre du camp adverse pour un de ses propres agents.
Si besoin, rien n'empêche le sacrifice de quelques têtes.
Si on ne peut expliquer la violence politique par la seule activité de
quelques provocateurs, en plus d'une utilité logistique accessoire pour
diriger, sur le terrain, quelques actions à des points bien précis, on peut
leur attribuer une capacité de discréditation.
La manipulation de dizaines de militants d'extrême droite et l'utilisation
de troupes de police ne saurait être tenues au secret très longtemps. Par
contre la médiatisation de cette manipulation peut avoir pour conséquence
efficace : la discréditation des mouvements politiques utilisant une
violence mettant en danger la sécurité des réunions internationales.
Une active et brutale répression policière aurait deux conséquences :
1) la terreur parmi les militants anti-globalisation libérale.
2) une prise de position unilatérale contre la violence politique.

Pourquoi ne manipulerait-on que les anarcho-autonomes et
jamais les gens respectables, socio-démocrates ou autre ?

Christopher Marcus
- e-mail: stoph@9online.fr